dimanche 25 septembre 2011

Campagne Pathfinder... Sang des Runes, 1

Ce que je sais...Je me suis réveillé, amnésique, avec des souvenirs d'une dame, de dagues, de douleurs infinies et de pleurs dans un cercle druidique. J'étais nu avec un couteau.
J'ai rêvé d'autres formes pour mon couteau : os, métal, pierre mais là il est en bois.
Ce couteau a une faible aura magique, comme moi, de nature totalement indescriptible.

Adran, le druide nain que j'ai rencontré n'aime pas me voir tout nu, il faut que je porte un pagne... Visiblement c'est très choquant pour lui alors que bon pour moi ça serait plutôt, euh, comment dire, bizarre, ce qui me manque.
En dépit du fait que je n'ai pas de sexe, j'ai la sensation d'en avoir un avec tout ce qui va autour.
Je n'ai pas d'anus. Je ne fais donc jamais mes besoins.
J'ai fait la connaissance d'une modiste - visagiste - druidesse gnome qui a un excellent sens de la conversation. Elle s'appelle Babaesti et m'a été recommandé par Adran avant qu'il ne reparte sur les chemin.
J'ai beaucoup qu'on s'occupe de mes cheveux, j'ai laissé Babaesti transformer mes noir et blanc en orange et feu, sensation de l'automne.
J'ai un peu de barbe avec le temps mais Babaesti me préfère rasé.
D'après Babaesti (j'adore ses cheveux bleus et verts et sa sensation nénuphar étendue d'eau), les gnomes descendent des fées.
Je parle nain, j'ai tout compris quand Adran a parlé avec Babaesti.
Je ne parle pas gobelin. Je n'ai rien compris quand les gobelins ont attaqué la ville.
J'ai un penchant immodéré pour les langues et le sens des mots, je suis fasciné par l'étymologie, la manière dont ceux-ci sont organisés et la syntaxe des gnomes semble 1,5 fois plus riche que celle des humains.
Je suis plutôt d'un bon fond puisque je me pose des vraies questions morales concernant ce qu'il faut faire des gobelins ou la manière de se battre d'un chevalier.
Je ne suis pas particulièrement gêné pour aborder les gens ou poser des questions déroutantes.
J'aime jouer ou taquiner un peu.
Je suis curieux. Très curieux. Mais je sais me tenir parce qu'après tout mon premier sujet d'étonnement devrait être moi.
J'ai rencontré à Pointe Sable quatre autres compagnons qui pourraient former avec moi une équipe d'aventuriers. Il y a un gnome à la peau bleu et au regard inquisiteur nommé Stewish. Il est plus doué que moi pour tuer des gobelins. Son compagnon d'arme est un solide jeune ensorceleur nommé Wesh, c'est dommage qu'il n'ait pas su accepter ses talents tout jeune avec la tête et le charisme qu'il a celui là. Il y a aussi un chevalier nommé Cless avec deux s et son écuyer spécialiste de la rapière et de l'attaque par derrière. Ils forment un remarquable duo pour occire les adversaires trop stupides pour venir les affronter.
La ville a été attaquée par des gobelins, lors d'une fête pour l'inauguration d'une nouvelle cathédrale.
J'ai sauvé la servante d'Ilsoris, le vieux sage qui va nous raconter des histoires sur Pointe Sable. Elle s'appelle Célia. D'après Babaestis, elle serait Tourterière puisqu'elle fabrique des tourtes.
J'aime bien les femmes de 30 ans qui sont maire d'une ville. Ca tombe bien, c'est le cas à Pointe Sable et elle est assez sympathique la maire.
Je ne suis pas particulièrement doué avec mon couteau en bois. Tous les autres aventuriers ont abattu un gobelin d'un seul coup ou en invoquant un chien. Moi, non. Me faut deux coups pour avoir un gobelin.
Je sais au moins soigner deux fois par jour.
Je sais une fois par jour léviter des petits objets, bizarre.
J'adore la musique de barde et je sais chanter. J'ai passé une grosse partie de la nuit en compagnie d'un barde elfe au chaudron félé. Je l'ai accompagné dans son tour de chant et ça a eu l'air de plaire.
Je préfère l'hydromel à la bière.
J'aime me moquer de la lâcheté.
Je ne semble pas avoir de désir particulier pour posséder un grand pouvoir, une grande fortune ou un grand savoir. Non, dans un premier temps, avant même de savoir les causes de mon amnésie et d'où je viens, c'est "où est ma bite". Simple.
Je suis à l'aise, comme ça, juste en pagne avec ma b... euhnon, juste mon couteau. J'ai pas vraiment eu la sensation d'avoir besoin de plus que ça quand Babaestis a demandé à la maire Devrine si on pouvait me fournir des affaires.
Je serais un peu comme Nualia ,dont je vais causer tout à l'heure, si tout le monde me traitait de monstre.
Je suis à l'aise en ville.
Je suis plutôt costaud (un potentiel non développé visiblement même si j'adore faire des pompes), assez claivoyant apparemment et avec un certain charme. Que des plus pour s'introduire dans tous les rangs de la société.
J'ai sans doute une certaine inadaptation sociale ne formant pas de jugement sur le sang, la noblesse, la couleur ou la richesse. Pour moi, on a tous un coeur qui bat, on fait tous caca pareil. Hu... ah non. Pas moi.
Je n'aime pas trop le prénom Jean Louis que Babaesti m'a suggéré de prendre. Enfin si, je l'aime pour faire rigoler.
J'aime faire rigoler avec des bons mots. Le rire, c'est la vie.
J'aime beaucoup la mentalité gnome, enfin du moins celle témoignée par Babaesti.
Je n'ai pas de nom alors j'en ai inventé un : Sang de Rune.

Ce que je ne sais pas :
- Ce qui est arrivé à Nualia, celle qu'on prenait pour un ange voici plusieurs années. Elle serait morte brûlée, d'après un barde, avec son père dans la précédente cathédrâle de la ville. Certains racontent cependant qu'elle se serait enfuie.
- Pourquoi je n'ai pas mes parties génitales. Ca risque d'être embêtant dans le futur, surtout que des femmes ont l'air de me plaire.
- De quelle origine raciale je suis. Babaesti n'arrête pas de dire que je suis soit un chainon manquant entre l'homme et la femme, soit que j'ai des ascendances aasimar.
- La fonction que je vais adopter dans le groupe. Stewish sait bien se battre avec quelques talents magiques non dévoilés. L'écuyer de Cless sait bien prendre des adversaires en tenaille. Cless sait jouer de l'épée. Wesh est ensorceleur. Babaestis est une druide qui aime bien observer, elle m'a d'ailleurs suggéré d'en faire autant ou d'essayer de nous encourager tous quand il y a des combats.
- Ce qui s'est passé avec le dépeceur, en ville, voici une dizaine d'années.
- A quel point, je suis curieux. Ca semble être un de mes démons.
- A quel point, je suis sympa. Le questionnement philosophique en plus de l'étude des signes et de la langue semble aussi être un de mes dadas. Qu'est-ce qui fait le bien ?
- Quel dieu il serait bon de prier. A mon avis pas plus l'un qu'un autre.
- Qui a dû manipuler les gobelins qui ont attaqué la ville.
- Quelles autres langues je parle.
- D'où je viens et pourquoi je suis "arrivé" ici.
- Quels sont les dieux de cet endroit. Mais à vrai dire, même si Babaesti a dit que je pouvais être un guerrier saint, je ne me sens pas pour l'instant d'affinité avec les dieux qui règnent en cet endroit.
- Qui est le plus intelligent du groupe que nous avons constitué. C'est que c'est important l'intelligence.
- Qui est le plus sage et serein du groupe que nous avons constitué. Mais là, je dois avouer que je n'ai pas l'impression d'être tombé sur des furieux.
- Qui est le plus fort d'entre-nous... Le jeune Wesh a l'air sacrément dans son assiette, comme moi cela dit, mais son arbalète a eu raison d'un gobelin là ou ma dague n'a fait qu'érafler la bête.
- Pourquoi ça me gênait presque finalement de tuer ce gobelin alors que l'assommer et le capturer pour le faire parler aurait pu nous en apprendre plus.
- Qui est le plus prudent entre Babaesti et moi. Elle est très prudente mais franchement je me sens capable moi aussi d'être un grand observateur des talents martiaux de mes camarades.
- Quelles autres armes je sais maîtriser. Pour l'instant, je ne vois pas l'utilité d'en prendre d'autres, à part peut-être mes simples poings. Il faudra d'ailleurs que je m'entraîne au pugilat en cas que je perde mon couteau.
- Ce que signifient les runes qui couvrent mon corps.
- Ce que l'avenir me réserve, nous réserve. Mais ça, à la limite, ce n'est pas le plus angoissant.
Où est ma bite, bon sang ?


Le texte fondateur pour le personnage


Race : sais pas, humain, elfe ou demi-quelque chose

Alignement : sais pas. (au mj de choisir, pour une fois, sinon, au départ, il est forcément en tant qu'amnésique en partie neutre)
Classe : sais pas, au mj de choisir.
Description physique : 1,87, peau claire, cheveux longs cachant les oreilles mélangeant deux couleurs comme s'il y avait un cheveu blanc pour un cheveu noir, soit du gris, yeux changeants, reflétant parfois les étoiles, parfois les nuages, ils changent en fonction de son état d'humeur. C'est pareil pour les runes sur son corps... Il est plutôt à l'aise tout nu, puisqu'il a au départ sa bite et son couteau...
T'auras pas d'historique, mais des jolis textes après... Il apparaîtrait néanmoins qu'il soit lié à un incident temporel et de clonage dans le concept de départ. Mais je le répète, je donne une piste pour justement faire ce qui peut compléter.
J'ai beau avoir mes classes préférées, des trucs du genre shaman, paladin, prêtre ou moine... J'aime l'idée de ne pas choisir et d'avoir de toutes les manières tout ouvert, c'est quand même la base de DD3.5 même si t'y gagnes vachement à rester sur ta voie de départ à Pathfinder.

Ce qu'il y a à cacher ?
Les rêves, peut-être, les voix, les douleurs que chantent les runes...

Dans le silence de la grotte infinie, gémit l'enfant.
On ne l'entend pas, c'est à peine si on le voit.
Toute petite chose née du temps, des runes et de la lumière, il n'a pas son père, il n'a pas sa mère.
Il pleure, ne sachant pourquoi, ne sachant ce que sont les ombres et la lumière.
Il pleure parce que c'est la vie.
Des larmes qui coulent sur ses joues s'écrasent sur le sol cendreux pour former un dessin étrange.
Il gratte le dessin.
Sous la cendre, le couteau... Un joli couteau fait d'un matériau étrange, on dirait de l'os, on dirait de la chair, on dirait de la pierre. Parfois il est chaud, parfois il vibre, parfois il est glacé... Il y a un joli dessin dessus, une dame auréolée de lames et puis un anneau au-dessus d'un pic.
Et puis il n'y a plus de dessin.
Le petit enfant pleure parce qu'on pleure quand on ressent de la douleur.
Une dame a disparu, une dame a disparu, " ta dame a disparu " souffle alors une voix qui rompt le silence des pleurs muets.
Une lumière autour du petit être, une auréole, un soleil, les étoiles, les yeux qui brûlent, qui brûlent.
Et l'odeur de la chair qui se consume. Des cicatrices, non, des runes qui apparaissent sur la pierre, dans la cendre, sur la chair du petit être qui soudain se met à grandir, grandir, grandir...
Et tout devient grand, et tout devient beau et tout devient les dieux, l'univers, le destin, le temps...

Un rêve ?
Un rêve ?
Une main secoue l'homme, une main bourrue. L'homme ouvre les yeux, il voit un type trapu avec une barbe tressée et un nez rougeaud.
Un nain à ce qu'il parait. Un nain, oui.
L'homme sait ce que c'est... 
L'homme tourne la tête... Partout, autour de lui, la forêt, les arbres, majestueux qui enserrent un cercle de pierres druidiques. Et ce nain, rougeaud, blessé par des flèches...
- Qui vous a fait ça ? s'entend dire l'homme.
- Et toi, qui t'as mis dans cet état, répond le nain ? J'étais là, à essayer de me reposer et tout d'un coup, paf de la lumière, et vous voilà, à poil dans le cercle interdit.
- Le cercle interdit ? Fait l'homme.
- Bah, oui, un truc de druide ou d'elfe. Z'aiment qu'on respecte leurs cercles. T'es druide, gars ? J'arrive pas à savoir juste avec ton couteau et ta b...
- Mon couteau ? Fait l'homme en constatant la lame qu'il sert dans son poing gauche...

Schliik, schliiik, schliiik, entend alors l'homme en regardant sa lame. Des lames, de nombreuses lames qui s'entrechoquent... loin, là-bas, ici peut-être, avant, après, dans tout l'univers... Les lames de la dame qui pleure ?
Le corps de l'homme se couvre de runes, flammes et ambre.
Il a mal. Il a mal.
Mais jamais il n'aura autant mal que lorsqu'il a été seul, un temps infini, dans le silence de la grotte...
L'homme s'effondre, avec un sourire.
Il sait que ce nain sera son ami. Pour la vie.

3 commentaires:

  1. Oh my god...

    des questions, tiens, après mon résumé, et la dernière partie...
    des p'tits détails à la con, mais qui ont leur importance quand on est amnésique...

    Est-ce que les odeurs j'y suis sensible ? Du genre est-ce que c'est un sens important pour moi ?
    Est-ce que je suis gêné la nuit, quand on chante au clair de lune, je sais pas, avec le barde elfe par exemple ? (la question de la manière de voir ne se pose pas quand naturellement tu es comme ceci ou cela, tu te dis que les gens sont généralement comme toi, mais là, j'aurais sans doute remarqué des différences entre une nuit en ville et dans la nature...
    Est-ce que si on me confie des fringues, je me sens à l'aise dedans ?
    Est-ce que j'ai frisquet la nuit si la température se rafraîchit ? (parce que y a des sorts pour supporter ce genre d'aléas, peut-être innés, mais sans cela le pagne et le couteau, va falloir songer à rajouter des trucs dessus.
    Est-ce que j'ai semble-t-il une couleur préférée ou on s'en fout ?
    Ai-je une fascination pour les lames, les dagues en particulier ?

    C'est dire si je me fiche d'abattre des gobelins. Je préfère savoir qui y a derrière et en foutre un en cage pour essayer de voir ce qui fait le mal.
    Le personnage risque d'être fasciné par les concepts de mal et de bien, de nature innée et d'éducation. Fondamentalement, il ne lui semble pas raisonnable de considérer qu'on ait le vice chevillé au corps de base, mais si cela est. Qu'est-ce qui ferait la nature de ce vice ?
    Le mal a t-il une existence aussi bien que le bien ?

    Pathfinder philo de notre côté et du côté de Babaesti, ma bonne druidesse gnome qui me sert de confidente :)

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  2. Je suis assez d'accord avec "machin" je dit "Machin" car il ne semble pas avoir de nom. Les gobelins sont-il intrasecquement mauvais ou bien c'est le contexte qui les rend mauvais. et puis je n'est pas bien comprit ce que les gens de cette ville voulaient que l'on fasse ? le chevalier le sait peut être lui ?
    Pour reprendre notre discutions "Truc" il ne faut pas que tu pense "humain" car de toute évidence tu n'en est pas un. Il est effectivement probable que tu est une affinité avec la musique. ce qui corrobore mes premières observations. tu est un asexué ou l'être primal avant sa séparation en deux sexes. Tu est probablement issu du chant primal de la création ton être est directement la résultante de la musique céleste. Tu as peut être été oublié pendant des millénaires dans un coin du cosmos et par une série d'événement peut être du au hasard (ou peut être pas) tu a été poussez jusqu'à notre monde. tu n'a pas de souvenir, car tu viens en quelque sorte de naître, un nouveau née fragile, perdu, ton (ou ta ou t') créateur a depuis longtemps oublier ton existence. Pour arrivé a te forger une âme et une personnalité, tu doit écouté le chant céleste, en faire ton coeur et le dispenser autour de toi.

    En tout cas ne t'inquiète pas je vais prendre soin de toi, comme il est due a tout nouveau née.
    à par cela l'on dit plutôt Mairesse.
    Babaesti

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  3. Ha ha ha ha.
    Mairesse, c'est noté...
    Sinon, un p'tit résumé après avoir lu le résumé de l'ensorceleur sur mes intentions ou ma poésie de la nuit...

    Bonne méditation à l'ensorceleur, il parait que je passe une partie de la soirée avec un barde elfe, mais moi, mes intentions nocturnes sont moins avouables...
    Eventuellement si notre gnomesse est d'accord, zou, mais avec un culte lié à la mort, je sais pas, je vais sans doute pour mon compte au cimetière repérer les tombes, constater s'il y a bien celui de la fille, je veux localiser la tombe du prêtre décédé et graver une marque dessus.
    Une de celles que j'ai sur le corps.
    Me demandez pas pourquoi. Une intuition.
    Est-ce qu'il est possible d'invoquer les esprits des morts ?
    Eh, peut-être. La nuit est fraîche, les ombres dansent. Elles dansent toujours...
    Et au-delà, au-dessus, sur la voûte étoilée, sourit la lune parfois bien trop étrangère aux histoires des mortels.
    Parfois bien trop absente.
    La lune, le soleil, le vent, les arbres, les esprits dans les cimetières, et si là était la vrai foi ? La foi de ce qui a une présence plus tangible sur le monde, que des Dieux qui n'attendent peut-être que plus de fidèles pour avoir un plus gros fauteuils dans leur panthéon.
    Ne pas croire aux Dieux ou à un Dieu.
    Croire plutôt à ce que l'on voit.
    Et la lune, sa lumière, les ombres, les nuages qui traversent le ciel et le chant des criquets au loin...

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