mercredi 22 février 2012

Emissaire


Émissaire.
J'apprends que des troupes sont envoyées à Fort Bélier et je constate, sur le chemin, vers Braganza, que les contrées du Molthune sont relativement désertes.
Des pensées étranges m'habitent. Qu'est-ce qui fait un paladin ? Qu'est-ce qui fait l'amour ? Le séjour au monastère et les techniques que j'ai apprises m'ont permis de faire la paix, d'apprendre à essayer de maîtriser quelqu'un sans le tuer, une chose que j'ai toujours voulu savoir faire. Mais qui peut-on maîtriser si on ne sait pas se maîtriser soi-même.
Je suis entre deux mondes, je suis un homme et j'ai été si longtemps une femme.
Je suis un humain et je suis aussi un elfe, une nature que j'ai réprimée au temple, plus hédoniste, plus à l'écoute des sens et de la nature. En voulant retrouver cette féminité oubliée, je me suis laissé aller à ce côté de ma nature qui me manquait tant.
Je dois faire la part des deux « moi ». Le paladin était la femme et l'humaine. Le moine est l'elfe et l'homme, l'homme qui veut faire tout se rejoindre.
Ma sœur, le désir de retrouver ma sœur me gagne aussi, la sauver d'une malédiction pour laquelle je suis sans doute rentrer dans le temple.
Et la déesse, ma déesse, ma déesse et Sarenrae... On ne peut impunément supporter tout. J'ai supporté les pires tortures mais j'ai ressenti quelque chose que je n'aurais jamais pensé ressentir lorsque j'étais une femme en face des deux déesses. L'amour.
Il n'y a plus que ma déesse ou parfois Sarenrae qui occupe mes pensées.
Sur le chemin, maître Gal m'indique qu'il y a eu une grande discussion avec les maîtres et l'ordre de Molthune. Quoi faire avec les orques ? Comment réagir ? Je me sens tout petit dans ce conflit qui dépasse mon échelle.
A Braganza, l'arrêt est sympathique, les auberges sont joyeuses...
On apprend que les frontières avec le Nirmathas sont gardées partout...
Sigmund remarque un type tatoué dans la rue... qui traîne avec un elfe noir.
Je me fais tatouer la déesse, je l'aime. Je l'aime, je n'y peux rien. Aucune femme ne peut l'égaler. Je veux affirmer la femme hédoniste en moi aussi bien que l'homme pur. Le tatouage, être torse nu, fumer de l'herbe hobbit, c'est être en accord avec toutes mes natures.
Je suis de deux races, de deux sexes, de deux directions... Aucune ne me semble meilleure qu'une autre. Et j'ai appris que parfois l'homme doit pouvoir se lâcher. Se reposer. La discipline a tout bout de champs fait de nous des machines.
Un messager arrive, me sortant des brumes dans lesquelles je m'imagine rejoindre le palais de ma déesse.
Maître Gal me nomme comme émissaire pour aller négocier au Nirmathas... L'intention de mon ordre est de savoir qui aider, comment, quelles sont les intentions des deux contrées en guerre depuis si longtemps...
J'apprends aussi que le Nidal a envoyé un émissaire au Molthune... pour éventuellement contrer une alliance de mon temple avec le Nirmathas... Je me fais déjà une opinion. Le Molthune ne me semble pas jouer comme il faudrait. Laisser le Nirmathas se faire envahir par les orques puis massacrer les gens qui fuieraient vers leurs frontières. Jouer un épuisement de l'armée orque et la destruction de leurs ennemis. La loi n'est rien sans la bonté. Leur oligarchie, leur système politique ne me semble pas vertueux.
On file à Fort-Bélier. J'essaie d'apprendre à Eléna à se défendre un peu, il apparaît qu'elle a quelques dons de magie et qu'elle sait se protéger comme le savent si bien les ensorceleurs.
Les armées de Molthune campent devant la ville. J'ai demandé à ce que mes compagnons reçoivent un statut de mercenaires, mais ils n'ont pas encore de chevaux. Ce n'est pas grave pour l'instant, nous irons ensuite dans une forêt. Mais au plus tôt, c'est ensuite un achat que je ferai pour eux...
Fort-Bélier domine une colline qui donne sur le bois hanté.
On aperçoit un type qui arbore le blason des familles Nidal... dans le grand hall du palais de la ville.
On finit par croiser un homme en armes, d'importance, le général Ackard.
Il nous demande les intentions de notre ordre, je lui indique que mon ordre n'est pas là pour les aider à massacrer le Nirmathas. Je n'aime pas tellement le bonhomme, il se comporte déjà comme s'il avait conquis le Nirmathas. Je pensais que j'aurais d'autres ordres en arrivant ici. Mais non. De fait, je suis bien nommé émissaire de mon ordre et les décisions que je prends, c'est en leur nom. De toutes les manières, avec la guerre qui vient, le temps n'est pas aux décisions longues, à un long conseil de maître. Je sais qu'un ordre comme le mien ne se commettrait pas dans un conflit entre deux pays en massacrant de plus une nation sous l'égide du bien.
Sigmund tente de se transformer en garde pour intercepter la conversation entre le général Ackard et l'envoyé du Nidal pour apprendre la neutralité de cette nation.
La fouine d'Arthur a aussi intercepté des paroles... Le Nidal n'interviendra pas dans le conflit avec le Nirmathas, mais en ce qui concerne l'ordre d'Iomedae, ça...
Mes compagnons reçoivent un statut de mercenaires... Mais pourquoi n'ai-je pas songé à leur demander des chevaux encore une fois ? Un signe qu'ils nous seraient inutiles en traversant la forêt hantée qui doit nous mener au Nirmathas ?


Nous pénétrons la forêt.
A six.
Isaac, Eléna, Jorus, Arthur, Sigmund et moi.
Je n'ai pas pris la peine de demander à mon dieu de détecter les morts-vivants. A la place, j'ai choisi de me protéger contre le mal et de pouvoir rendre tangible des créatures incorporels.
Bien m'en prend mais ce qui nous attend dans les bois est trop fort pour nous.
En premier viennent des squelettes, huit, facilement détruits par la magie de mes compagnons.
Puis attaquent trois nécrophages, des monstres plus difficiles à abattre.
Plus difficiles, mais qui ne sont rien comparés au spectre et au démon des ténèbres qui finissent par nous tomber aussi dessus.
La magie de combat de Jorus se déchaine, son blaireau et un rat sanguinaire le protègent des nécrophages. Isaac dévoile un étrange trait de sa personnalité, le genre à foncer à un contre dix.
Arthur montre son talent à l'arc. Eléna fait ce qu'elle peut avec ses sorts offensifs et Sigmund qui ne cesse de se faire attaquer malgré tout ce que je fais pour le protéger se résout à la fuite, invisible. Mais les créatures qui ont plongé mes compagnons dans les ténèbres n'ont pas vraiment cure de ne pas voir leur cible, ils savent détecter ce qui ne se voit pas.
J'ai réussi à verrouiller le combat contre le spectre mais c'est le démon des ténèbres qui finit par déchiqueter le pauvre Sigmund.
Arrivent alors des dizaines de flammes dans les bois, une cinquantaine de créatures portant des torches qui font fuir le démon, le spectre et les deux nécrophages encore debouts.
Une cinquantaine de créatures qui nous demandent de déposer les arbres et qui assomment Isaac incapables de se rendre à elles. Et pour cause. Des elfes noirs.
La chef des elfes noirs mène sa troupe jusqu'à des cavernes mais avant qu'on ne s'enfonce tous dans les ténèbres de l'Ombre-Terre, nous l'apercevoins avoir une discussion avec l'envoyé du Nidal et un homme étrange dont l'aura nous fait penser à Namtar.
De Charybde en Scylla.
Asmodée, Sarenrae ou Gozreh n'accepteront certainement pas que Sigmund soit mort.
Namtar a forcément un plan pour nous, sinon nous aurions été tous massacrés.
Je trouve un peu étrange qu'on ne nous ait pas permis de ramasser le cadavre de Sigmund.
Et au-delà de la mort, peut se réveiller même la mort.
Je devrais être mort de peur pour mes compagnons.
Je devrais m'inquiéter.
Je devrais m'interroger sur ce qui va arriver à l'esprit de Sigmund.
Mais non, prisonnier de nouvelles chaînes, je me souviens que je sais me battre dans le noir, que je sais me battre sans armes et je sens la chaleur du tatouage de ma déesse sur mon flanc.
J'espère que maître Gal a pu recevoir le message concernant notre capture que j'ai envoyé lorsque j'ai vu les elfes noirs, que l'anneau remis par le maître fonctionne aux pensées avant que légitimement les elfes ne nous dépouillent de toutes nos affaires magiques après avoir lancé sur nous des sorts de silence.
J'espère que mes rêves comme toutes les nuits me porteront vers la Déesse. Que
les rêves de mes compagnons les porteront eux-aussi vers le Dieu qu'ils vénèrent.
Il existe un autre monde dans nos têtes. Plus fort lorsqu'on a de l'amour pour son Dieu que toutes les tortures que les engeances des ténèbres pourraient nous infliger.
Quel est notre rôle dans le plan de Namtar ?
Je serais paranoïaque, je me demanderais si Asmodée n'est pas en train de manipuler Serenrae et Gozreh et ne travaillerait pas de fait avec Namtar.
Je ne suis pas paranoïaque. Je ne suis pas un être de réflexion puissante. Je suis un être d'instinct.
Le moment venu, je m'adapterai.
Qui suis-je pour tenter de percer les machinations des puissants ?
La guerre, éviter la guerre. C'est tout ce qui importe, n'est-ce pas, lorsqu'on est paladin et moine du lotus...
Le lotus.
Si je m'en sors, je me ferai tatouer un lotus au-dessus de la marque d'Asmodée sur mon omoplate.
Je ferme les yeux. J'inspire.
Au moins, l'esprit de Sigmund a peut-être une chance, au moins Eléna, la fiancée d'Arthur, s'est-elle sauvée.
Il y a toujours de la lumière. Partout. Même au cœur des plus profondes ténèbres.

mercredi 15 février 2012

Passèrent des longs mois de brume et de couleurs...



Le temps passe...
Je suis pris sous la houlette de Maître Gal lorsque je reviens à la capitale... Du maître et de ses trois assistants. C'est principalement l'un d'entre-eux, Ben, qui m'accompagne souvent. Auprès de lui, j'apprends un peu la vie des auberges et à utiliser l'humour. L'humour noir. Il paraît que c'est la politesse du désespoir. Je ne suis pas désespéré. J'ai souffert neuf mois dans les geôles du Chéliax mais qui est venu me chercher ?
Ma déesse.
Qui ai-je pu avoir l'occasion d'apercevoir quelques fois ?
Ma déesse.
Alors, ai-je des raisons d'être si malheureux que ça ?
Reste le désir de vengeance. Mais évidemment la faute nous incombe du point de vue des Dieux...
Dussé-je tuer tous mes bourreaux, serai-je pour autant libéré ?
Non bien sûr.
Ma rage se redirige vers mon incompétence... J'étais prisonnier. Enchaîné. Et chaque jour que Dieu fait j'ai essayé de m'échapper. C'est ne pas savoir me battre sans armure, ne pas maîtriser les techniques du combat au corps à corps qui m'ont perdu.
Je demande à aller dans un monastère, apprendre l'art des moines.
Je demande à aller voir mon père à Absalom pour lui apprendre la vérité sur sa fille... Il ne sait pas qu'elle est maudite comme moi, il ne sait pas que je suis vivant. Je pars avec Ben. Mon père s'est remarié avec Aria, une demi-elfe... Il a eu un enfant, Kalan, 12 ans... Demi-elfe lui aussi... Un petit frère qui semble vouloir prendre le chemin de la mer et de l'exploration.
Peut-être lui écrirai-je maintenant.
Le temple, mon père me pardonnent.
C'est plus dur pour Nessa. Beaucoup plus dur mais qu'y pouvais-je ? Que pouvais-je faire ?
Savoir me battre, sans armes. Etre aussi fort que mes geôliers.
Et puis il y a ce problème avec mon imposition des mains. Elle ne marche plus. Elle ne marche plus que pour moi. Et j'ai peur qu'elle ne fasse rien contre les morts-vivants également.
Asmodée a laissé sa marque.
Je suis à nouveau convoqué à Absalom, par ma déesse elle-même, très généreuse qui me permet d'assister à une réunion au sommet entre Sarenrae, Gozreh et cette raclure d'Asmodée... Oui, je sais, je ne devrais pas parler comme ça. Mais je ne peux concevoir que le mal soit nécessaire... Le monde se porterait mieux sans lui.
Au final, tout petit spectateur de ce que disent les dieux, j'apprends qu'Asmodée a commis un impair en tuant les membres du Magister, les seuls qui auraient pu être au courant de la manière de libérer Rovagug ou ses enfants, et donc aussi de les renfermer. Les seuls qui auraient sur comment « retrouver » les enfants de Rovagug qui échappent à la perception des Dieux...
Celui qui a été libéré par nous s'appelle Namtar. Les dieux pensent qu'elle est peut-être derrière ces armées orques qui se fédèrent dans le Nord. Que la grande croisade que nous allons lancer est pour cela...
Je plaide aussi la cause de Jorus auprès de Gozreh. Pourquoi punir les mortels qui ne savaient pas ? Quel exemple montre le bien en comparaison de la neutralité ou du mal ? Qui a des chances de former de meilleurs héros ? La vertu est plus forte que la peur. Punir ne renforce pas forcément. Cela rend enragé et n'aide pas à survivre...
Merci à ma Déesse de m'avoir permis de vivre ça, vraiment merci.
Maître Gal qui m'a beaucoup appris est néanmoins très inquiet, comme si le conflit au devant duquel nous allons aller en Molthune pour affronter les orques n'était pas notre seul problème...
Maître Gal est d'ailleurs si inquiet et qu'il me donne un anneau pour communiquer avec lui après que je sois retourné de mon monastère...
Nous devons faire route vers Molthune. Notre armée de 10000 hommes se lève pour rencontrer Markwin Teldas, gouverneur impérial de Molthune...
Un chevalier un peu illuminé du nom d'Isaac m'a été confié. Maître Gal ne fera pas partie de l'expédition...
Magnifiques contrées que celles de Molthune, un pays visiblement reconstruit par la magie et adepte de certaines formes de technologie. Il y a des soldats avec arquebuses...
Sur le chemin, j'ai fait un arrêt au village du dernier rameau... pour rencontrer Zangu.
Baba Yagob massacrer son armée... d'après Zangu... Baba Yagob possédée ?
La caverne où tout s'est passé est fermée... Un esprit a possédé une chef de guerre gobelin, mais qu'est-elle devenue ensuite ?
Halte au palais de la vertu... Je tente de le rester, vertueux. Je dois dire que je suis amoureux seulement de trois femmes, dont deux sont des déesses et l'humaine continue de me détester. Il est facile de résister à la tentation.
La magie a aidé Molthune a être verdoyant encore... Nirmanthas plus au nord est tourné vers les esprits de la forêt... Les deux nations ne s'entendent pas forcément. Il y a un jeu politique ou de pouvoir qui peut s'effectuer pour faire éclater le feu aux poudres.
Des choses bizarres ressemblant à des crache-feu m'impressionnent... dans la capitale de Molthune... Canorat se trouve à la pointe de trois fleuves...
Une flotte navale possédée par le Molthune est impressionnante d'après les échos...
Le gouverneur impérial, à notre arrivée, refroidit les grands maîtres....
On doit monter un camp autour de Canorat pour les prochaines semaines... Attendre.
En baladant en ville, pour chercher des renseignements sur les trois mages qui ont érigé des tours au sud-ouest du pays, je tombe sur Arthur.
Arthur est maqué avec une certaine Helena qui a négocié sa libération... Belle femme, très avenante, très aguicheuse. Je me méfie d'elle. Non que je sois jaloux du rapport heureux qu'elle entretient avec Arthur mais il y a quelque chose qui ne me semble pas clair.
J'indique à Arthure que je veux aller aux tours des mages après lui avoir raconté le magistérium et mon envie d'aller leur poser des questions là-dessus. Peut-être que tout leur savoir n'a pas été perdu et que des grands mages sont au courant...
Le destin dénoue ses fils. Nous rencontrons alors Sigmund, au détour d'une rue... avec Arthur. Il semble avoir récupéré auprès de gens de sa famille. Il a l'air bien informé. Très informé et plutôt doué en guerre et stratégie. Ses théories sur la manière dont les nations autour de Molthune pourraient lui tomber dessus sont intéressantes. Qui sait ce que fera le Nidal lorsque les armées de Molthune ne protégeront plus les frontières qu'ils entretiennent avec ce pays maudit.
Plus tard, dans la ville de Cettigne, nous croisons Jorus.
Retrouvailles. Tous les quatre réunis. Chacun ayant subi des épreuves. J'ai gagné un compagnon, Arthur, lui, a une fiancée et Jorus s'est entiché d'une petite belette. Sigmund, lui, il a gagné de la confiance en lui, voire de l'orgueil. Mais cela ne fait pas de mal. Je suppose que d'une certaine façon tous les mages doivent être un peu orgueilleux.
Un message de Gal qui m'informe que les armées orques sont aux portes de Nirmanthas... Il est inquiet de la manière coordonnée dont avancent les orques...
Il a aussi aperçu quelques fois au temple d'Andoran la déesse inquiète... au sujet de plus que la situation en Molthune...
Nouvelles de Canorat, on signale que les neuf royaumes font converger leurs troupes aux frontières extreme nord ouest de Nirmanthas, Fort bélier...
Quelques troupes de Iomedae ont été envoyées à Eranmas... le bois des bateaux se met à pourir.
Il y a eu un clash entre le gouverneur impérial, les neuf seigneurs et les grands maîtres de Iomédae qui ne s'entendent pas sur la manière de diriger la résistance...
Nous passons une nuit agitée... Nous rêvons d'un conflit qui va prendre naissance, un feu de paille par rapport à ce qu'il y aura dans l'avenir... Ce qui va avoir lieu n'est pas que le désir ou les manipulations de Namtar...
On croise un cortège le matin... des morts. Un symbole du futur ?
Une semaine de voyage, encore, avant d'arriver aux trois tours, Thrilmsgitt... Les frères ont bâti ces tours mais personne ne les a revus depuis la construction, même s'ils ont déjà démontré leur force peu importe qui voulait traverser leur territoire...
On prétend que les sceaux des tours des mages n'ont jamais été violés...
Héléna manifeste un étrange comportement pendant mon tour de garde dont il faudra peut-être que je parle à Arthur. C'est une belle femme, une très belle femme. J'arrive à oublier les belles femmes, cela dit, en me focalisant sur les images de Sarenrae et de Iomedae... Qui pourrait rivaliser ?
Un rêve nous submerge la nuit où nous campons à l'horizon des tours, nous nous retrouvons dans une des tours avec des serviteurs, un homme s'approche de nous... et nous pose des questions : que voulez-vous ?
Une sorte de fantôme finit par apparaître et c'est un concert de prophéties plus ou moins occultes qui vont fuser en fonction de nos questions. Les conflits entre les mortels et les races primitives ne nous regardent pas (au sujet des orques) …
Une autre apparition : le chaos déferlera ou pas, nous ne bougerons pas...
Sur les enfants de Rovagug : à la base, ils étaient dix, chacun était un choisi, maintenant ils ne sont plus et pourtant ils sont toujours là...
Namtar est son nom...
Tous les rejetons sont prisonniers....
L'avenir est écrit mais pour Namtar, il n'est pas encore accompli...
La guerre survivra à l'arrivée de Namtar, là où les ténèbres apparaîtront, la lumière survivra...
La lumière de l'espoir... ?
Dix prophètes du Magisterium : Quand le seigneur des ténèbres les supprima, une partie de leur œuvre leur survécut...
Leur prophétie leur a survécu car partagée dans le temps...
L'avenir n'est pas écrit mais la guerre en Molthune n'est qu'un prémisse d'un plus vaste plan...
Quelque chose d'autre se joue.
Sur Asmodée : Le dieu des Ténèbres cherche un autre but....
Sur Daregon : il n'est pas mort, du moins spirituellement...
Sur la situatiuon politique : Jamais le Molthune ne s'alliera au Nirmathas...

Une étincelle est en train d'allumer le feu aux poudres...
Toutes les frontières du Molthune devraient être protégées selon moi.
Mais je ne suis pas responsable des décisions que prendra mon ordre...
Et je n'ai pas envie de participer à une guerre de toutes les manières inutiles, si ce n'est peut-être le fait d'éliminer une menace sans que nous ne perdions trop de nos troupes qui seraient plus utiles dans un conflit de plus grande importance...

vendredi 10 février 2012

Dans les geôles de Chéliax...


Dans les geôles de Chéliax...
Il est temps de passer à la première personne Ariel... Il est temps de te souvenir et de raconter les choses telles que tu les as vécues...
Et peut-être aussi de révéler ton secret avec ceux qui auront partagé plus de douleur avec toi que jamais aucune personne ne pourra partager.
Dans les larmes et le sang.
Dans l'abime de la folie coulent des cendres, derniers brasiers des vestiges de la raison.

Je reprends mes esprits...
La vieille est au même niveau que moi et mes compagnons. J'ai un mors dans la bouche... Mes vêtements ne sont plus que des quenilles...
Aerin a vraiment, vraiment été torturé. Les coups qu'il a reçus me font plus mal que ceux que je recevrai.
Les bourreaux ont des masques de cuir... leur donnant presque une apparence démoniaque. Aerin balbutie, divague, sans sens...
Pourquoi nous torturent-t-il ? Dit Aerin...
J'aperçois des chevaliers infernaux, les protecteurs du Chéliax, de sombres inquisiteurs de leur capitale noire, Egorian...
Je suis emmenée comme mes compagnons, on reçoit des coups de fouet administrés par les boureaux aux masques de cuir... le ventre allongé, je ronge mon frein... Je repense à Arielle, ma sœur, à Naeva, ma mère... aux heures joyeuses dans ce village elfe où je fus élevée, proche de la nature... Puis je suis ramené à l'exploration périlleuse de ce tumulus à quelques centaines de mètres du village, dévoilé par un tremblement de terre. A l'intérieur, nous pénétrons ma sœur et moi et nous trouvons deux objets sur le cadavre d'un ancien, un casque et une ceinture. Ma sœur met le casque et aussitôt quelque chose se passe, une lumière rouge dans ses yeux, sa voix se met à gronder comme l'orage, mets la ceinture rigole la créature qui a pris possession de ma sœur, mets-là... je la mets et je deviens qui je suis... Une autre secousse dans la terre, des rochers qui tombent, je fuis... Peut-être que ma sœur s'est fait écraser ou peut-être pas... C'est une horde de morts-vivants qui se lèvent alors de terre et qui ravage le village de ma mère ne laissant qu'un ranger hagard, un demi-elfe du nom de Jonas qui balbutiait que j'étais à la tête des morts-vivants, il me prenait pour ma sœur... Je fuis jusqu'en Andoran pour retrouver mon père et je n'ai pas le courage de lui avouer la vérité... Il a toujours préféré ma sœur, je deviens ma sœur aux yeux de tous et rentre dans le temple de Iomedae, sur un mensonge, avec pour vocation de me former pour chasser les morts-vivants et retrouver qui a possédé ma sœur, la libérer un jour de l'emprise du démon...
La salle de torture, je n'arrive plus à m'évader, la douleur...
Nous sommes ensuite réunis dans une pièce, on nous enlève notre mors...
Un bassin se trouve dans une pièce nue et austère, un homme qu'on qualifiera de classe ou charismatique, cheveux longs, noir, habillé tout en noir, donne des ordres aux bourreaux...
L'homme exécute les directives de son maître. On nous descend dans une cour carrée, vers un bassin... On nous met des sacs en toile sur la tête... mouillés pour nous donner la sensation de suffocation et de noyade lorsque l'eau arrive au niveau du sac... Les coups de fouet et la noyade, les coups de fouet et la noyade... pendant des jours, des semaines et des mois...

Mes souvenirs s'embrument. On nous donne du pain rassis et de l'eau croupie...
Les monstres continuent à nous torturer...
J'aperçois à nouveau la femme qui regardait Arthur souffrir au début...
L'homme classe revient... il s'adresse à un des chevaliers infernaux : continuez à ce rythme, le Haut Seigneur a dit qu'il ne viendrait que demain...
On n'a pas conscience que le temps passe en Chéliax...
Les cris, les coups de fouet, la noyade, c'est déjà l'anti-chambre de l'enfer... sans compter les odeurs de sang, de merde et de vomi...
Des questions commencent à nous assaillir...

L'envie de m'évader, avec savoir qui est la créature qui est sortie et ce qui est arrivé au village me submergent et aussi, comment a-t-on été capturé et pourquoi ?
C'est idiot. Sans raison...
Les pensées qui nous assaillent nous feront revivre des bribes du passé...
Que s'est-il passé entre temps ?
La femme d'une extrême beauté, le désir sexuel le plus fort de chacun de nous, apparaît. On est semi-inconscient, subjugué... L'aura qui en sort est un mal majeur ce qui est d'autant plus troublant quand on constate sa beauté... Elle renvoit l'image de ce que j'aurais voulu être si je n'avais pas été ici...
Au siège du conseil des paladins, chevauchant dans la plaine, nettoyant l'endroit où ma mère et ma sœur sont mortes...
Jorus voit une licone, un symbole de la protection et d'avertissement... Elle le charge, lui fonce dessus, l'empale... Sa corne après être passé à travers Jorus est ensanglantée comme s'il avait du mal à Dame Nature... Il se sent sanctionné par la nature...
Sigmund, lui entend des voix, comme des serpents qui sifflent... il comprend ce que les voix lui disent, c'est propre à lui.
Arthur a une étrange sensation avec une femme dans ses rêves qui emplit ses souvenirs, un incident malheureux, une grande colère qui le submerge. Il se voit ressortir de la mer avec son corps dans les bras, il maudit le destin de l'avoir laissé survivre alors que elle, elle est morte. Avec son épée, il massacre dans des longs couloirs tout ce qu'il rencontre, jusqu'à arriver à un homme dont il se venge... Il tue même la femme de l'homme qu'il vient d'assassiner... Son bras s'arrête devant le regard d'une enfant...
Je revois juste la fin de ma sœur et le massacre de mon village...
Puis nous revoyons le village du dernier rameau, envahi par les troupes du Chéliax, la plupart des gens sont embrochés, écartelés... Un peu comme si on était des oiseaux survolant la scène, on aperçoit aussi de nombreux cadavres de gobelins rougissant de leur sang la plaine et la forêt... Les morts sont partout.
Au milieu des chevaliers noirs, un homme ressemblant au « monsieur classe » aperçu dans le château semble donner des ordres, il faut exécuter sans distinction qui que ce soit...
Un chevalier s'adresse à « monsieur classe » comme étant « maître Bélial » et indique que les seules personnes retrouvées sont nous... Il n'y a pas Daregon, ni les rangers...
Le village est ensuite incendié pour nous ramener en Chéliax, avec Bélial à leur tête qui est impatient que son maître puisse nous voir...
De Charybde en plus que Scylla...

On reprend conscience, tour à tour... Une femme en haillons essaie de soigner nos blessures et de nous donner à boire... Elle vaque de cellule en cellule. C'est la vieille aperçue quelques jours plus tôt...
Un par un, nous sommes sortis de notre cellule... et remontés vers une grande pièce où nous sommes enchainés à un anneau de métal au sol.
Un grand fauteuil en pierre se tient en face de nous...
J'enlève mon mors... Je sens le mal approcher...
Une femme brune, magnifique, au port altier... passe, et s'installe sur le trône...
Une autre présence arrive...
Sigmund s'adresse à la femme en infernal...
Daregon arrive alors... On apprend alors qu'on parle à la souveraine du Chéliax, Abrogail 2...
Daregon suggère à la reine qu'on ne nous écoute pas... La discussion est stérile... Impossible de s'entendre sur la nature de ce qu'on a fait...
Entre ensuite Bélial... Il fait signe de congédier la reine... Il se tourne vers Daregon, le relève... et le fait brûler comme une torche vivante...
La pièce s'efface... Je me retrouve en Isker. Bélial fait apparaître le village de ma naissance à l'époque où tout le monde était vivant. Puis ensuite je vois le village du dernier rameau... Je vois aussi Andoran, mon temple... Je vois aussi Nessa, la prêtresse dont je suis amoureux. Bélial s'estompe dans les visions, à un croisement entre les quatre routes différentes... Choisis, et choisis bien... Je choisis mon village, là où tout a commencé...
C'est pareil pour les autres avec leurs démons...
L'image autour de chacun s'estompe...
Nous ne sommes que quatre... Il n'y a pas Aerin... Le ciel est couchant... Nous avons fait notre choix, découvrons les conséquences de notre choix... On voit aussi une ville embrasée, que reste-t-il d'Andoran ? Le temps, la ruine, la guerre sont passés... En Andoran, tout est rouge dans le ciel... Les maisons sont détruites, les arbres semblent mourir sur place... Quand on sort d'Andoran, tout respire mort et pourriture... Par endroit, il y a des camps de fortune avec les statues des anciens Dieux à moitié brisées... Le temple de Iomadae est en ruines...
Bélial nous montre les conséquences de notre choix : un monde anarchique, chaotique...
Il tente de nous faire comprendre que la force qui a été libérée va provoquer toutes les visions qu'on a...
Même les ruines des aztlans sont détruites...
On est dans la capitale. On voit un élémentaire de feu arriver vers nous... Une barrière nous entoure, de feu, nous oblige à affronter la chose...
Je meurs, puis Jorus, Arthur et Sigmund finissent aussi par crever...
Un truc encore plus gros que le géant le pulvérise ensuite alors que nous rendons l'âme...
Nous reprenons conscience, enchaînés dans la cellule... En face de nous Bélial est agenouillé devant un autre homme, encore pire...
L'attitude de Bélial mélange crainte et respect... Dans un nuage de souffre, Bélial disparaît... Dans les yeux de l'homme, le feu brûle. Celui des enfers...
Il descend de son siège, il flotte presque dans les airs... m'enlève ma ceinture... et dévoile à tous mon secret... Je suis un homme transformé en femme depuis si longtemps par cette fichue ceinture trouvé dans le tombeau où ma sœur a été ensevelie...
Il s'adresse à nous. Je pourrais vous détruire d'une seule pensée. Malheureusement, les responsables de la catastrophe sont les seuls à pouvoir la régler...
Il pose la main sur la tête de chacun d'entre-nous. Une chose s'insère en nous... On hurle de douleur. La corruption démoniaque rentre en nous... Il ne sera dit que si je ne peux pas vous tuer, vous ne serez pas mes marionnettees...
Une énergie démoniaque nous investit...
Le symbole d'Asmodée sur l'omoplate... Oui Asmodée en personne s'est dérangé pour nous, ivre de colère que ce qu'il avait enfermés avec deux autres dieux ait pu s'échapper.
On sera ensuite torturés chacun de notre côté... Et la femme très jolie qui s'intéresse au sort d'Arthur vient un jour dans les cellules, s'arrête devant la sienne. Un chevalier infernal assomme Arthur et ils partent tous ensembles. Avant de partir, la femme prononce ces mots :
- La mise à prix disait mort ou vif...
Ensuite, c'est Sigmund qui est emporté par une jolie fille qui pourrait être sa mère... Tout est si trouble...
Puis Jorus est emporté par un halo de lumière...
Pour finir, après plusieurs mois d'emprisonnement, Aerin meurt, victime de ses geoliers... Je passe plusieurs semaines seules, sans comprendre, avec juste la foi pour me tenir et les visites de la vieille de temps en temps... Puis, un beau jour, je suis sorti des geôles et emmené aux portes de la cité oùse trouve Iomedae et une armée de son ordre...
Une femme a disparu du temple, un homme réapparait...
J'ai toujours la foi, mais elle est teintée de rouge. Je ne sais pas où mes compagnons ont disparu...
Parfois, la nuit, je rêve que je suis ma sœur, que je redeviens une femme... C'était peut-être plus simple en étant une femme, les tentations étaient moins grandes...
Je ne peux m'empêcher de m'enlever de la tête après tous ces mois d'horreur le visage de Iomedae... Ma déesse est en fait tout ce que je pourrais désirer, quelle femme pourrait rivaliser avec cela ?
Même Nessa que j'aime n'a plus la même lumière dans mon cœur. Je crois qu'elle me déteste pour ne pas avoir protégé Aerin comme elle me l'avait demandé et il faut aussi croire que tous s'étaient habitués à ce que je sois une femme...
J'ai comme ce désir secret de pouvoir redevenir à volonté cette femme que j'ai été si longtemps, pas toujours, pas tout le temps, mais je me dis que les choses seraient plus justes si je pouvais partager mon temps...
J'ai aussi fait le point... Dois-je seulement suivre la voie du paladin ?
Je vais demander à me retirer dans un monastère quelque temps...
Pas longtemps... Gozreh, Asmodée et Sarenrae ont besoin de moi et mes compagnons...
Pas longtemps... je veux avoir encore la chance d'apercevoir Iomedae...
Peut-être devrai-je lui demander si je dois me consacrer entièrement à ma voie dans la quête que nous allons mener ?
Je vais prier...
Je vais prier.

Metal Adventures, chroniques du Cassin


Les personnages sont tous sur Havanna au départ...
Pjs
Louise Attaque : Canibad, elle vient de tribus sauvages.
Rosalie, grosse black métis avec des antennes.
Adolf Mengele : Gérard Cassin
Pandora : pitin, elle ressemble à Salma Hayek
Jean Eudes, eurasien : une sorte de woody allen, musclé...
Pnjs principaux
Georgette : une copine de Pandora et Jean-Eudes qui nettoie le vaisseau et nous fait manger du tofu.
Jack Brady : technicien alcoolique qui a promis de fabriquer un scaphandre pour « Johnny ».
Julie : une petite orpheline qui n'avait pas de bras mais qui était terrible avec sa raquette dans les dents... Elle a des beaux cyber-bras évolutif maintenant.
Bridge, corpo capturé qu'on compte relacher.

On commence à la cantina, Cassin va vers une fille Rosa-Maria...
Enrique, un pirate, est sous le charme... Mauvaise réflexion, pétage de tête, bagarre générale... pendant que certains négocient des renseignements au sujet d'Angus un vieux capitaine qui veut vendre un vaisseau maudit...
Culé d'Enrique, il fait partie des Black Mambas... le groupe de pirates qui va bientôt prendre le contrôle de l'île selon la loi des pirates.
Tous les gars avec Cassin, là, à la recherche du vaisseau, ils sont un peu décalés comme Cassin...
Rosalie, c'est une mutante avec des antennes. Jean-Eudes, y donnerait envie qu'on lui file des claques s'il était dans une banque, mais il est pas dans une banque alors il est sympa, il fait pas requin. Pandora, elle perd toujours ses bretelles et Louise, elle est totale fumée, elle vient de chez les cannibales. Elle aime pas les mutants comme Rosalie ou Cassin. Sauf que Cassin, il fait un peu de lumière comme ça avec son corps ou ses sécrétions corporelles mais il a pas de pouvoirs pour l'instant, ni son bâton ou son épée de là où il vient, même s'il a une grosse épée tronçonneuse, pitin.
Le lendemain de la bagarre générale, sur l'île du Pirate, où y a un gars qui vend son vaisseau, Mama Vasquez négocie avec Enrique. Rosalie a intuition que la négociation des aventuriers doit réussir, ils doivent arriver à gagner leur vaisseau...
Pitin. On arrive devant un vieux coolique. Il pleure parce qu'Emilio a disparu... sas fissuré dans la tourelle... Angus, nous donne son vaisseau.
Après, pitin, on va voir la diseuse de bonne aventure... aveugle...
Les cornes du minotaure pénétreront ton corps et sortiront tes tripes... Je suis le bâton... Toujours en mouvement est l'avenir... qu'elle dit à Cassin.
La menace rôde toujours si tu es ici, ce n'est pas pour rien, ta raison de vivre trouvera expression ici. Ils sont tellement nombreux. Qu'elle dit à Cannibad.
Laisse-toi guider par ton instinct, ce présent te sera d'une aide inestimable... Qu'elle dit à Rosalie.
Voilà, j'ai parlé pour tout le monde...
Elle ne voit pas Jean-Eudes et Pandora et hurle « Sortez »...

Enregistrement du vaisseau... Le bureaucrate est une grosse fiote qui se bouge pas. Emilio le supérieur du bureaucrate est quelque part... Mais on arrive quand même à voir la grosse chef de tous les pirates, Bell quelque chose, pitin, elle est bonne... Y a quiproquo avec les hommes d'Enrique. Mais on arrive à faire entendre raison à la chef qui reconnaît que c'est nous qu'on est les propriétaires, pitin.

Jean Eudes répare le vaisseau...
Dans un conduit d'entretien, y trouve une sorte de cylindre caché... Dedans, de la poussière, deux parchemins gelés par le temps porteurs de schémas et symboles incompréhensibles. Deux vieilles feuilles...
Une carte vers la deuxième planète d'un système qui en compte huit... Il y a un code hyper complexe pour décrypter la chose...
Les meilleurs cartographes sont ceux de l'OCG... Peut-être est-il possible de faire analyser la carte, il faut se rendre sur Exalia, la planète de l'OCG la plus complaisante avec les pirates...

Havana est à Nu33
Exalia est à 20000 Parsec...
Faut qu'on parte, pitin. Blim, tunnel spatial.
Pandora, a quelques centaines de Parsec de nous, repère une sorte d'onde gravitationnelle... De grandes taches noires, des ombres gravitationnelles...
C'est un vaisseau paumé dans le tunnel. Jean-Eudes et Gérard, ils vont y voir...
Y a que des cadavres mais le capitaine, une femme, elle a laissé un message.
La jeune femme regarde à travers le hublot inquiet...
Elle a abandonné quelqu'un, elle est capitaine...
Une boîte en métal avec un module mémoire... Un message pour Jeff... La lettre du capitaine Adams...
Elle a juré d'amener ses hommes à la fortune. Elle aime Jeff. Rejoins-moi sur le dock... Jeff Brady, Exalia.
Plaf, on reprend la route. On arrive sur PI128.
John, un technicien, a manqué de se faire violer... Les pillards ont conquis la station PI28... Les supérieurs se cachent. Richard, le chef de la station OCG 3724E, il est un peu à l'ouest pour réagir en plus que sa sécrétaire, elle est tombée amoureuse d'un pirate...
Ardak, le chef des pillards, il est au dernier comptoir, un troquet de bouseux, à faire son péteux... Gérard y l'a fait de la zonzon, mais c'est pas un enculé, surtout d'puis qu'il suit le bâton, alors y tranche en deux, le chef des pillards, paf, sandwich... C'est beau l'épée tronçonneuse...
Après comme il est blessé, Gérard, y s'fait soigner part John un infirmier qu'est un peu pédé, Gérard y découvre que son pénis fait la voie lactée quand il l'agite. Marrant, pitin...
Jean-Eudes y négocie bien la vente de la cargaison pillée et la réparation du nouveau fortune. Il n'a pas oublié de prendre la carte qu'on a trouvée dans le premier fortune.
On a de la chance, les mecs dont le vaisseau a été pillés, ils reviennent que après que les réparations aient été faites, pitin. C'est que Cannibad, quand elle attaque un vaisseau, elle fait bien mal, pitin.


En partant, l'hyperpropulsion est impécable, le cap est verrouillé...
De nombreux problèmes se créent dans les tunnels spatiaux, pitin, mais au final, on s'en sort...
Gérard y veut vraiment que son chien, Johnny, ait un scaphandre... Il a acheté un chien dès le départ Gérard, il aime pas être sans chien.
Y a de nombreux échos radars en sortant du tunnel spatial... Une myriade de vaisseaux marchands en panne autour de MU23...

Il y a une semaine y a un putain d'orage spatial... qui arrivé d'Exalia, et qui a presque tout détruit, alors les gens y z'ont peur.
Tara Holmes, la sous directrice chargée du dossier de l'orage spatial... peut aider « La Fortune ». Pitin, c'est vrai que le vaisseau dans lequel on est, y s'appelle la Fortune et que le capitaine, c'est Rosalie... Gérard, il arrive pas bien à faire les résumés, pitin. Heureusement qu'on peut relire derrière lui pour les fautes.
Bref, y a plein de vaisseaux partout et il y a des occasions de piraterie...
2B, se trouve Holmes... Les personnages vont faire de la piraterie pendant que Cassin, comme un n'acrobate, se rend tout seul sur la station pour essayer de dealer avec Holmes, section 2B...
La piraterie se passe comme faire se peut... Mais les copains de Cassin, c'est des bons, pitin, ils mettent la raclée à un vaisseau plus gros qu'eux accompagné de deux chasseurs, ils se comportent comme des dieux... Ils prennent du matériel électronique, blindés en rations, radix et pièces détachées... et piquent le gros vaisseau pour le renommer Fortune.
25 tonnes matos électroniques, 100 k de pièces détachées...
Gérard y s'fait un pote techie qui y indique où s'trouve Tara Holmes, une rousse de feu qu'est pas sensible au sex à pile de Gérard mais qui explique bien le problème qu'ils ont :
Un orage pas comme les autres, les particules chargées sont retenues par des amas stellaires, faut passer en hyperespace, suivre route galactique, trouver les amas, les défoncer et on est payés 10000...
Grâce à la piraterie des autres, on s'fait des sous, plein. Mais on embarque aussi du monde.
Georgette, une ancienne copine de Jean-Eudes et Pandora. Une fée du logis souvent en string, mais qui couche pas la cochonne.
On embarque aussi la p'tite julie qu'avait plus de bras, qu'on lui en paye, que ça coûte cher pitin, surtout que c'est du matos d'adulte mais c'est sûr, Julie elle pourra devenir championne de tennis de table de la galaxie et puis elle fait un peu penser à Gérard à la fille de New York, l'artiste, là, qu'il aimait bien.
C'est l'horreur dans l'orage que la Fortune doit affronter...
Le vaisseau rue et se cabre... On en chie... Mais on s'en sort. L'équipage, il est bon. Sauf Gérard... Gérard, il sait que sortir du vaisseau pour aller à l'abordage avec sa grosse épée.
Plouf. Exalia.
C'est beau, ce système planétaire...
Une fois sur Exalia, il faut trouver un cartographe, un expert en langues et Jeff Brady...
Rosalie et Jean-Eudes vont dans les bâtiments cartographes pendant que Cassin, Cannibad et Pandora vont enquêter dans les bars interlopes... et récupèrent Jeff Brady... bien bourré, en train de vouloir se pendre le con.
Si vous m'engagez... dit Brady, les vieilles cartes sont rares... Tout est centralisé par le laboratoire de Cartographie Galactique... Le syndicat d'Exalia peut fournir des cartes lui aussi (mafia)...

Troisième mamelle... un peu plus tard, on cherche des membres du syndicat...
Un intermédiaire veut nous faire payer 5000 pour un autre intermédiaire, d'après ce que Rosalie elle lit dans sa tête....
Le maffieux nous donne un rdv en orbite autour de Meldori avec le nom de notre vaisseau...
Y a des rumeurs du QG du syndicat...
Gérard y veut goûter aux fesses de la danseuse à trois tétons après y avoir goûté son lait. Pitin, le truc mystique. Il a des visions Gérard.
Cécilia et Ségolène enquêtent sur Gérard Cassin... Un terroriste les sauve...
Dans la station de pilotage, un engin spatial de 1000 tonnes, une radio crépite. Ici LCG à vous, la radio...
Y a des choses bizarres dans l'Espace.
Un peu plus tard, sur l'énorme globe rouge de Meldori... Un brouillard rouge... le rendez-vous avec les brigands est dans un brouillard bien touffu.
Une prise de contact se fait avec des membres de l'Insouciant (un solaria 300), face au capitaine, un caïd reçoit Maya / Rosalita...
Le caïd nous indique que Bob saura nous aider et qu'on peut le trouver au triple twister sur Exalia...
Mais pitin, voilà t'y pas... qu'on se fait attaquer par les forces corporatistes, pitin. Rosalia, elle rentre vite fait dans le vaisseau pour faire le feu pendant que Gérard y file dans l'espace pour piquer un jet-pack des soldats, protéger le caîd si possible et capturer un soldat. Un type qui s'appelle Bridge.
Peut-il nous renseigner... ce Bridge ? Oui. Mais y veut qu'on le torture pour une prime, alors on y laisse de quoi se torturer tout seul, on est pas des bouchers, pitin...
Il faut aller sur Xidis, rencontrer un dénommé Bob (Robert Taylor), un employé de bureau sur Xidis...
Il pourra faire ce qu'il faut pour nous aider...
Plaf. Re saut.
Une station d'OCG, une grosse activité au centre du contrôle... On est aux frontières des barrens et du gouffre des conquètes... Il y a souvent des individus peu recommandables...
Le directeur de la station est connu par Jean-Eudes, il s'appelle Stanley... Il a chinté la carrière de Jean-Eudes, le culé...
Les prisonniers viennent des barrens ou sont des matelots malheureux... Il y a quelque chose de bizarre dans leur sort. Il y a un gros mutant au corps rouge, au corps musculeux et aux cornes...
Il y a des black mambas dans les gens qui regardent les esclaves, malgré qui soient un peu des cons, y z'aiment pas trop ça non plus les esclaves....
Tyrannus Rex... Gérard y repense à la vision de l'aveugle. Le minotaure dans le labyrinthe. Le minotaure s'agite... Il lance une boule de feu, une dépressurisation se fait...
Tous s'enfuient... sauf Cassin qui essaie de chopper le minotaure, mais trop tard pitin. Comme il est sympa Cassin, il pète pas la gueule d'un type qui est en train de mettre un scaphandre. Y doit se contenter de faire des trous dans les portes avec sa grosse épée mais ça fait plus de dépressurisation, pitin, jusqu'à ce qu'il parvienne à trouver enfin une combinaison Gérard et à se dire que ça serait sympa d'avoir un pouvoir mutant pour être à poil, dehors, dans l'espace, comme Tyrannus Rex, le mutant aux cornes qui s'est barré...
C'est quoi le futur ?
Gérard, il sait pas. Mais y va peut-être écouter les autres et faire ses rapports à la première personne, c'est vrai que c'est bizarre à la troisième personne mais bon... Gérard, c'est pas que Gérard, ici, dans ce drôle d'univers, c'est aussi Adolf Mengele, pitin... Un velu qui a lutté contre les connards qui voulaient raser du mutant.
Comme s'il y avait deux vies dans la tête de Gérard. C'est compliqué deux vies, pitin. Gérard, il préfère la simplicité et l'espoir de l'espace, sans les enfoirés d'être des ténèbres, mais en même temps, eh ben, sa sœur et pis ses potes ça lui manque, bazar.
Comment qu'ils seraient trop forts, ici, les trinités, pitin, s'ils avaient tous leurs pouvoirs...
Rha...
Gérard il rêve déjà de pouvoir transmettre des émotions dans son art avec des fluides corporels, d'être un roi de l'épée et de régénérer comme avant. Et même, peut-être de survivre dans l'Espace parce que c'est un peu con comme mort, sinon, si la combinaison est trouée...
Vroum, vroum.
Gérard, il va aussi donner un nom à son épée...
Y pense à « Chuck Norris » ou « Patate »...
Y sait pas encore. Et y faut vraiment qu'il arrête cette fichue troisième personne, pitin...

lundi 6 février 2012

Dans l'antre des anciens...


Dans l'antre des anciens...
Un choc, subit... Ariel ne se remet pas de suite du choc qu'elle a ressenti en touchant un symbole.
Jorus, compatissant, va l'aider pendant qu'en face du temple, le sage et Sigmund font face à différents symboles et que d'un coup la caverne commence à avoir des teintes bleutées...
Un symbole d'Asmodée barré s'est illuminé... Rovagug enfermé ? Un symbole de Gozreh aussi est barré... Avertissement envers les alliés ou les ennemis ?
Sigmund est laissé étudier les symboles... Mais il semble clair à Ariel que Daregon, car c'est le nom du sage, a intrigué pour que Sigmund touche un symbole et que c'est à partir de ce moment qu'une lumière s'est déclenchée...
En sortant de la grotte, stupeur, Ariel, Arthur, Jorus et Daregon constatent que le passage s'est refermé... Enfermés...
Les symboles, les étranges symboles anciens montre aux sages qui l'étudient qu'il y a cette notion importante : Ni dieu, ni homme semble enfermé...
Un deuxième symbole s'allume... rougeatre celui de Gozreh, blessant un peu tout le monde...
Les murs sont divisés en trois rouge à droite (Gozreh) et bleu à gauche (Asmodée ou anti-Asmodée)...
Quand Ariel touche le symbole d'Asmodée, une lumière blanche apparaît. Sigmund comprend que chaque représentant de sa moralité devrait toucher le symbole qui lui est associé...
Des formes sortent alors du mur... Trois, une par couleur...
Des gardiens, des gargouilles de pierre qui chargent sur les trois groupes constitués : Jorus d'un côté, Ariel protégeant Sigmund de l'autre et Aerin au devant des archers. Ariel abat assez rapidement le garde qui l'affronte et va aider Jorus... La première créature vaincue, et les rangers reprenant enfin du poil de la bête, le combat tourne vite court en faveur des héros. Mais, mais, mais... la magie en plus de la vie des personnages a été également absorbée pendant les combats.
Et cela continue.
Les illusions de Daregon semblent s'être éteintes... Qui va protéger le village ?
Les ruines montrées sur les murs ont plus de 4000 ans... Que cachent-elles ?
Les symboles ont l'air de coincider avec ce qui arrive aux héros : un symbole de vie pour une perte de vie, un symbole de magie pour la magie...
Daregon se sent un peu coupable...
Arthur a l'impression que plus ça va, plus la vie part... Une machine a été lancée, emprisonnant tout le monde dans un piège mortel... Décision est prise de réagir.
Daregon, Jorus et Ariel touchent chacun le symbole qui leur correspond... Bleu est la neutralité, blanche est la couleur du bien, rouge celle du mal.
La vie, la magie et la sagesse s'activent... Enfin le troisième symbole est compris...
Daregon pense qu'inverser les endroits où se trouver pour activer les symboles était vraiment la solution...
Une entrée dans le temple se fait, alors, devant les yeux ébahis des héros qui s'écroulent affaiblis, leur magie, leur vie et leur expérience dérobés par la puissance qui est à l'intérieur du temple....
Les personnages inconscients, affaiblis, les yeux ouverts sans pouvoir parler, parviennent à peine à voir la forme qui apparaît dans l'encadre de la porte du temple... Une femme d'une extrême beauté... Les yeux crépitent comme s'il y avait des flammes à l'intérieur... Les personnages tombent dans les pommes...
Si vous aviez un souhait, quel serait-il... fait la petite voix intérieure dans l'âme des héros...
PourAerin, que le village soit sauvé... (si possible nous aussi)
Pour Sigmund, que le vœu de Daregon soit annulé...
Pour Jorus, que les villageois soient épargnés....
Pour Arthur, nul ne le sait à part lui-même, c'est qu'il a un passé mystérieux le bougre de barde.
Noir. Vide. Oubli.
Les personnages se réveillent dans une espèce de vieux cachot miteux... odeur de latrines, d'égouts, prisonniers dans un sous-sol, chacun dans sa cellule, enchainés mains au-dessus de la tête...
Des cris de douleur, partout... Chacun est dans une cellule à barreau... Dehors, derrière les soupirails, les murs sont noirs... Il est possible que les héros soient enfermés en Chéliax. Le cœur de la cité principale ayant éventuellement la même couleur que ses murs...
Il y a en plus des héros, il y a une femme en haillons, une sorte de sorcière... et peut-être Aerin...
Les personnages ont pris des coups de fouet. Oui, il y a bien Aerin... Des gardes le traînent, brisés, des gardes portant les uniformes des contrées de Chéliax...
Les personnages doivent être interrogés par le Haut-Seigneur, indique un garde qui accepte vaguement de répondre aux questions d'Ariel...
La vieille femme prévient les héros brisés de l'horreur qui les attend... Que font-ils là ? Qui ont-ils laissé échapper ? Que leur veut-on ?
Une femme très jolie passe dans le couloir, s'arrête devant la cage d'Arthur et murmure «  Arthur, comme le monde est petit ».
La stupeur et la frayeur se lit sur le visage du barde...
« On ne peut jamais échapper à son passé ».

Il est temps de passer à la première personne Ariel... Il est temps de te souvenir et de raconter les choses telles que tu les as vécues...
Et peut-être aussi de révéler ton secret avec ceux qui auront partagé plus de douleur avec toi que jamais aucune personne ne pourra partager.
Dans les larmes et le sang.
Dans l'abime de la folie coulent des cendres, derniers brasiers des vestiges de la raison.