lundi 6 février 2012

Dans l'antre des anciens...


Dans l'antre des anciens...
Un choc, subit... Ariel ne se remet pas de suite du choc qu'elle a ressenti en touchant un symbole.
Jorus, compatissant, va l'aider pendant qu'en face du temple, le sage et Sigmund font face à différents symboles et que d'un coup la caverne commence à avoir des teintes bleutées...
Un symbole d'Asmodée barré s'est illuminé... Rovagug enfermé ? Un symbole de Gozreh aussi est barré... Avertissement envers les alliés ou les ennemis ?
Sigmund est laissé étudier les symboles... Mais il semble clair à Ariel que Daregon, car c'est le nom du sage, a intrigué pour que Sigmund touche un symbole et que c'est à partir de ce moment qu'une lumière s'est déclenchée...
En sortant de la grotte, stupeur, Ariel, Arthur, Jorus et Daregon constatent que le passage s'est refermé... Enfermés...
Les symboles, les étranges symboles anciens montre aux sages qui l'étudient qu'il y a cette notion importante : Ni dieu, ni homme semble enfermé...
Un deuxième symbole s'allume... rougeatre celui de Gozreh, blessant un peu tout le monde...
Les murs sont divisés en trois rouge à droite (Gozreh) et bleu à gauche (Asmodée ou anti-Asmodée)...
Quand Ariel touche le symbole d'Asmodée, une lumière blanche apparaît. Sigmund comprend que chaque représentant de sa moralité devrait toucher le symbole qui lui est associé...
Des formes sortent alors du mur... Trois, une par couleur...
Des gardiens, des gargouilles de pierre qui chargent sur les trois groupes constitués : Jorus d'un côté, Ariel protégeant Sigmund de l'autre et Aerin au devant des archers. Ariel abat assez rapidement le garde qui l'affronte et va aider Jorus... La première créature vaincue, et les rangers reprenant enfin du poil de la bête, le combat tourne vite court en faveur des héros. Mais, mais, mais... la magie en plus de la vie des personnages a été également absorbée pendant les combats.
Et cela continue.
Les illusions de Daregon semblent s'être éteintes... Qui va protéger le village ?
Les ruines montrées sur les murs ont plus de 4000 ans... Que cachent-elles ?
Les symboles ont l'air de coincider avec ce qui arrive aux héros : un symbole de vie pour une perte de vie, un symbole de magie pour la magie...
Daregon se sent un peu coupable...
Arthur a l'impression que plus ça va, plus la vie part... Une machine a été lancée, emprisonnant tout le monde dans un piège mortel... Décision est prise de réagir.
Daregon, Jorus et Ariel touchent chacun le symbole qui leur correspond... Bleu est la neutralité, blanche est la couleur du bien, rouge celle du mal.
La vie, la magie et la sagesse s'activent... Enfin le troisième symbole est compris...
Daregon pense qu'inverser les endroits où se trouver pour activer les symboles était vraiment la solution...
Une entrée dans le temple se fait, alors, devant les yeux ébahis des héros qui s'écroulent affaiblis, leur magie, leur vie et leur expérience dérobés par la puissance qui est à l'intérieur du temple....
Les personnages inconscients, affaiblis, les yeux ouverts sans pouvoir parler, parviennent à peine à voir la forme qui apparaît dans l'encadre de la porte du temple... Une femme d'une extrême beauté... Les yeux crépitent comme s'il y avait des flammes à l'intérieur... Les personnages tombent dans les pommes...
Si vous aviez un souhait, quel serait-il... fait la petite voix intérieure dans l'âme des héros...
PourAerin, que le village soit sauvé... (si possible nous aussi)
Pour Sigmund, que le vœu de Daregon soit annulé...
Pour Jorus, que les villageois soient épargnés....
Pour Arthur, nul ne le sait à part lui-même, c'est qu'il a un passé mystérieux le bougre de barde.
Noir. Vide. Oubli.
Les personnages se réveillent dans une espèce de vieux cachot miteux... odeur de latrines, d'égouts, prisonniers dans un sous-sol, chacun dans sa cellule, enchainés mains au-dessus de la tête...
Des cris de douleur, partout... Chacun est dans une cellule à barreau... Dehors, derrière les soupirails, les murs sont noirs... Il est possible que les héros soient enfermés en Chéliax. Le cœur de la cité principale ayant éventuellement la même couleur que ses murs...
Il y a en plus des héros, il y a une femme en haillons, une sorte de sorcière... et peut-être Aerin...
Les personnages ont pris des coups de fouet. Oui, il y a bien Aerin... Des gardes le traînent, brisés, des gardes portant les uniformes des contrées de Chéliax...
Les personnages doivent être interrogés par le Haut-Seigneur, indique un garde qui accepte vaguement de répondre aux questions d'Ariel...
La vieille femme prévient les héros brisés de l'horreur qui les attend... Que font-ils là ? Qui ont-ils laissé échapper ? Que leur veut-on ?
Une femme très jolie passe dans le couloir, s'arrête devant la cage d'Arthur et murmure «  Arthur, comme le monde est petit ».
La stupeur et la frayeur se lit sur le visage du barde...
« On ne peut jamais échapper à son passé ».

Il est temps de passer à la première personne Ariel... Il est temps de te souvenir et de raconter les choses telles que tu les as vécues...
Et peut-être aussi de révéler ton secret avec ceux qui auront partagé plus de douleur avec toi que jamais aucune personne ne pourra partager.
Dans les larmes et le sang.
Dans l'abime de la folie coulent des cendres, derniers brasiers des vestiges de la raison.


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