En
avant... Nous apprenons de Traman les noms des autres grands maîtres
qui se trouvent en Molthune, voire même en Nirmathas.
Kiras
(une demi-elfe), Henric, Sterk et Théodric (pas une super
réputation, pas innovant et plutôt sévère)...
Traman
est réservé sur sa position vis à vis de l'ordre... Il est porteur
de lourds messages, je sens que c'est moi qui devrait faire l'oiseau
de mauvaise augure.
Une
semaine passe... Nous arrivons à Canorath... La ville principale, la
ville croisée de tous les chemins. La ville est en état de siège...
Nous
sommes reçus par Markwin Teldas qui nous signale que notre ordre
s'est déplacé vers le Nirmathas pour lui porter secours... Ce qui
arrive au Nirmathas est horrible dit le gouverneur, une grosse partie
des dirigeants de son pays n'agit pas forcément comme il faut...Mais
il est tenu par les militaires qui dirigent son pays.
Nous
voyageons une semaine, nous apprenons les lourdes pertes du
Nirmathas... Nous passons sans problème le goulet sanglant... En
Nirmathas, on aperçoit des caravanes... On essaie de convaincre les
gens de ne pas aller en Molthune. Souvent en vain. La peur est
souvent plus grande que la parole de quelques sages.
Puis,
nous parvenons à Tamran, une cité faite principalement de bois...
une ville ouverte permettant à la population de s'égayer rapidement
dans les bois...
Le
grand-maître nous dit que le dirigeant de Nirmathas est un maréchal
forestier appelé Weslen Gavirk. Nous sommes reçus par ce dernier.
Il y a déjà sur place Kiras et Henric...
Un
entretien assez serré. Kiras semble faire partie de la branche dure
et elle a beaucoup de mal avec les choses que je dois lui confier. Je
reconnais qu'il n'est pas facile d'admettre qu'un paladin soit
associé avec un ensorceleur qui traite avec des dragons noirs ou
l'ex-membre d'une organisation d'assassins chargée de destituer des
rois et des puissants.
Kiras
veut avoir une discussion avec Arthur... On passe une petite heure à
attendre... Kaeryla l'inquisitrice revient et fait son rapport. Les
soupçons de Kiras sur Arthur et son passé sont avérés. Je dois
promettre de lui ramener Arthur et deux gardes, Aran et Rabe, nous
sont adjoints...
Il
n'y aura aucune prime pour mes compagnons. Je dois me contenter de
les payer sur mes émoluments. Ceci dit, je ne sais pas pourquoi ils
me suivent sur ce coup ci. Ou plutôt j'espère que quelque chose
s'est formé entre nous qui dépasse les frontières de certaines
nécessités premières.
Nous
allons être dépêchés au fortin de Rocnar... Nous serons dans les
premiers rangs pour affronter les orques là-bas.
De
quoi prouver sa valeur de druide pour Jorus. De quoi être assuré
qu'Arthur va bien rentrer. De quoi trouver un peu de gloire pour
Sigmund qui ne demande rien tant qu'à devenir riche et célèbre.
Nous
passons des cols... Nous essayons de rassurer les gens dans les
villages... nous leur disons d'observer les frontières du Nidal.
Nous arrivons à un fort, et au loin, se dessinent d'impressionnantes
forces armées orques trop ordonnées pour qu'il n'y ait pas anguille
sous roche... Ils sont trois mille. Dans le fort, il y a des paladins
et des troupes du Nirmathas...
Nous
rencontrons le chef du fort... l'officier Maxence... il nous dit que
tous les forts subissent des attaques permanentes et ça marche d'une
manière un peu bizarre, organisée, les orques agissent de meilleure
manière que d'habitude...
Réna,
femme officier du Nirmathas à l'aspect fort accorte, accepte
d'envoyer des hommes en espionnage pour repérer les dirigeants
orques. Nous nous couchons tôt après une mauvaise tourte au
ragondin...
Durant
la nuit, nous avons l'image d'une vague lumineuse, une image
entêtante, obsédante... La lumière n'est pas celle de torches,
une aura au-dessus des armées, celles de morts-vivants...
Mes
compagnons font un cauchemar... Ils se réveillent en sursaut... On
fonce sur les remparts, il n'y a rien...
Quand
on émerge à nouveau, il y a une tension sous-jacente... L'armée
orque n'a pas bougé... Ils attendent un allié puissant... Une
chose qui oppresse les capacités magiques... Mes compagnons ont vu
un visage dans le ciel dans leur cauchemar.
Les
éclaireurs ont vu des troupes orques calmes. Au plus fort de la
nuit, ils ont eu une sensation étrange... Il y a eu comme un vide.
Ils ont vu une délégation avec d'étranges bannières arriver,
celles du Razmiran... ces derniers, une bonne centaine de personnes,
ont parlé avec les orques.
On
observe, en vol, des bannières un peu étranges, jaune et rouge...
Deux
heures plus tard, un ranger blessé arrive et annonce qu'une armée
immense arrive au Nord... le blason du Nidal. Calas, s'appelle-t-il.
On
envoie un message aux orques pour leur dire qu'ils sont pris en
tenaille... pour observer leur réaction...
Ces
derniers attaquent, pilonnent longtemps puis se séparent en deux...
Seuls les plus faibles, cependant, se jettent sur nos murailles.
Leurs élites restent sagement en arrière. Nous envoyons mille de
nos hommes soutenir le fort voisin. Sang, feu et flamme. Je fais
surtout marcher la voie de l'arc et du commandement. Plusieurs
d'entre-nous tombent, tous les sorts de soins sont épuisés dans la
journée. Je ronge mon frein. La malédiction d'Asmodée, qui
m'empêche de soigner d'autres personnes que mes compagnons est un
lourd fardeau.
L'attaque
dure toute la journée, puis les orques se retirent et allument
ensuite des braseros au début de la nuit...
Une
patrouille revient, elle n'est constituée que de deux cent hommes...
Elle a sérieusement perdu des hommes avec les attaques orques...
Attente.
La nuit nous enveloppe de son lourd manteau.
Je
vais me coucher pour être frais le lendemain. On me réveille. Je
suis présenté à une elfe que je reconnais. Elle faisait partie des
gardes de Maîtresse Isera. Elle me laisse entendre que sa maîtresse
attend un garçon. Ce qui n'est pas bon. La coutume veut assez
souvent que le premier né mâle soit sacrifié. Il n'est pas à
douter que c'est une invitation déguisée pour m'amener à nouveau
dans les profondeurs de l'Outre-Terre.
L'elfe
indique que le massacre ne doit pas continuer. Quelque chose de plus
grand encore est en préparation. Arthur a suggéré plus tôt dans
la journée que les morts pourraient servir à lever une armée de
morts-vivants. Ce n'est pas idiot. C'est ce que nous sommes en droit
de craindre.
Avec
Maxence, une décision doit être prise... Un prélude à un immense
chaos doit survenir d'ici à demain... Je lui propose de parler à la
population, qu'elle puisse décider par elle-même.
Nous
donnons le choix aux gens du fort, se défendre en s'occupant des
cadavres ou en n'en faisant pas ou fuir...
Seuls
cent personnes choisissent de nous suivre...
L'officier
Rena, avec quatre cent hommes prennent sur eux de faire diversion, de
charger au péril total de leur vie pour nous permettre de partir.
Sigmund
a disparu dans la nuit. Mais je ne suis pas inquiet. Capable de voler
et d'être invisible, il a certainement tous les moyens d'aller où
il veut pour chercher l'aide dont il m'a parlé. Il m'a déjà
surpris il y a une semaine en révélant qu'il avait été contacté
par le Nidal pour faire partie d'une armée chargée de descendre sur
le Nirmathas. Je suppose qu'il doit chercher à contacter ce
« lézard » dont il m'a causé.
Nous
fuyons à une centaine, Sigmund est toujours manquant. Une forme
spectrale se lève et règne sur la plaine, tout comme dans le
cauchemar de la veille fait par mes compagnons.
Les
yeux dans le noir sont terribles, la troupe de quatre cent braves se
fait tailler en pièces... Eclair, foudre, tonnerre, nuages qui
roulent et auras vives émergeant des montagnes faisant frontière
entre le Nidal et le Nirmathas.
Une
bête apparaît, terrible, immonde, quasi-divine.
La
tarrasque.
Un
autre enfant de Rovagug. Un autre rejeton.
Ainsi
serait le projet de Namtar... Réveiller tous ses frères ?
Les
portes du chaos et de la destruction. Et à son seuil, la plus
terrible des bêtes pour accomplir la volonté d'un dieu enfermé.
Combien
vont mourir aujourd'hui ?
Et
demain ?
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