Nous avons vers la plus haute tour, ou ce qui ressemble au plus grand
bâtiment. Un centre de pouvoir, de connaissance ? L'important
est d'avoir accès au savoir...
La magie semble disséminée par poches... Tous les elfes ne sentent
pas la magie...
A un moment, Sigmund ne perçoit pas de magie sur un érudit...
Étranges espaces...
Certains symboles rappellent aussi la culture draconique.
Jorus et Sigmund semblent un peu perturbés, ils se sont entendus
dire des choses qu'ils ne croient pas avoir dites...
J'entends aussi une voix, vers Arthur qui me dit : aide-moi...
Arthur m'a entendu dire : comment t'as pu faire ça...
Jorus m'appelle Arielle...
Arthur demande à Sigmund : c'est qui Drakisath...
Quelque chose joue avec nos souvenirs. Je réfléchis vite et je me
dis que mes compagnons, étant déjà morts, ils ont peut-être
laissés quelque chose d'eux ici. Je n'ai pas envie de réfléchir à
ces voix. Je fonce. Jorus me suit.
Jorus et moi sommes en avant dans la grande tour, la bibliothèque...
Une voix dit : que font-ils ici, ils ne devraient pas être
là...
Avançant dans la bibliothèque, on remarque des tas de miroirs...
Dans un miroir, je vois un paysage et je commence à m'intégrer
dedans...
Le paysage rappelle l'Isguer. On a l'air de se retrouver avec la
mentalité d'avant... Je redeviens Arielle.
« Le Sauveur est là, nous sommes sauvés ». Je ne veux
pas rester, je ne veux pas rester au village du sauveur... C'est trop
douloureux. La femme que je suis et le souvenir de ma sœur en même
temps, j'ai beau être entraîné à tout supporter, il y a des
limites.
Je me concentre sur un autre miroir, volonté de découvrir le
magistérium.
Je vois un endroit il y a très longtemps, un nain, un elfe, un
homme-serpent, une orque, plusieurs humains... C'est sans doute en
Chéliax...
Jorus est perturbé lorsque je reviens de ma connexion. Une sorte de
danger qu'il sent grandissant. Je parle du miroir où je suis allé à
mes compagnons.
Nous retournons tous en « Chéliax »... dans une grande
salle, dans une grand bâtiment. Nous reconnaissons trois personnes :
un gnome, un homme-serpent et une rakshasa... Ils discutent
entre-eux, se renvoient des noms...
Vous êtes sûr que c'est le meilleur choix à faire ? Dit
Dragotha.
Il vaut mieux choisir les meilleurs d'entre-nous pour prévenir les
générations futures... Répond le gnome.
Ecoutez maître Xit, ce n'est pas le moment d'avoir des doutes...
Reprend Dragotha.
De toutes façons les races mortelles sont toutes encore des jeunes
pousses, elles se massacreront... Souffle la Rakshasa
Le gnome s'interroge sur les catastrophes que Véqua a vu dans ses
divinations.
La Rakshasa ne se préoccupe pas des oui-dire de l'orque devineresse
du magistérium.
Dragotha reprend : avertir les générations futures, c'est
risquer de s'attirer le courroux de certaines divinités... Pour sa
part, il vaut mieux envisager de savoir comment transmettre le savoir
aux générations à venir.
Inquiétudes donc, au sujet des puissances divines de la part de
tous. La Rakshasa ne semble pas aimer les dieux.
Une voix qui vient de partout se fait entendre à tous, sauf
Arthur... « Des souvenirs... » Une sensation d'insécurité
gagne le groupe. Quelque chose va venir. Le temps nous est compté.
Je veux qu'on se concentre sur :
Le message aux générations futures, où sont les livres ?
La manière dont Asmodée a tué les membres du magistérium.
La manière dont la tarrasque a été enfermée...
La vie d'Eric Morok... mais cela n'est pas considéré comme un sujet
essentiel par mes compagnons qui ne réalisent pas l'étendue de
cette prophétie.
La manière dont Namtar a été enfermé...
Les autres réfléchissent aussi à des questions personnelles en cas
qu'on ait assez le temps. Je ne le fais pas. Même si j'ai envie de
savoir des choses sur ma mère. Le temps nous est trop conté.
On se concentre sur le message aux générations futures,
apparaissent les contrées du Chéliax...
Asmodée lit un manuscrit sur une espèce de trône... C'est là-bas
que se trouve donc le livre qui contient le savoir du magistérium.
Et là, je me pose une question. Il y a un truc un peu stupide...
Comment Asmodée n'aurait-il pas utilisé directement ce savoir s'il
l'a en sa possession pour enfermer à nouveau Namtar ? Je
maintiens. Je ne suis vraiment pas sûr du jeu d'Asmodée.
Nous ressentons une pression moi et Jorus... La voix dit qu'on va
réveiller le gardien...
Douze membres se révèlent dans la seconde vision... La vision ne
décrit pas ce qui est arrivé à Véqua (l'orque), Ramayana (La
Rakshasa), Dragotha (l'homme-serpent), Xit (le gnome)... Les autres
sont massacrés malgré leurs efforts en matière de magie de
protection...
On voit une partie de la vie de Véqua... elle a l'air d'être morte
mais l'avenir n'est pas écrit pour elle, de même pour Ramayana...
Cette dernière vient à Nirmathas, elle s'arrête devant le Mortis
et Luna.
Dragotha, on observe sa conscience être enfermée dans la couronne
du roi des elfes. Dragotha se rend dans un cimetière de dragons et
en repart souffrant avant d'être enfermé. Xit, on le voit devant
une invention étrange. Il met au point le cristal aperçu chez les
elfes. Il y a un éclair d'énergie dans son laboratoire et il ne
reste plus rien de Xit...
Il scrute les souvenirs, ils n'ont pas le droit, je vais réveiller
le gardien. Fait la voix...
Troisième vision, des gens regardent au loin la Tarrasque. Ils
hurlent « Que Sarenrae nous protège de la destruction du
Nunrubar !!! ».
Dans un éclair d'énergie apparaissent Sarenrae, Asmodée, l'ancêtre
de Gozreh qui engagent le combat sur les ruines d'une cité. Des
champions se présentent devant les dieux pour aller combattre la
tarrasque. Un combat titanesque s'engage entre les héros
(immortels?) et la tarrasque... Les armées s'enfuient... Chacun des
trois dieux restés en retrait se mettent à prier, extraient une
partie de leur essence... pour retirer la carapace, l'anti-magie et
la régénération de la tarrasque. Chacun des souhaits des dieux
correspond à un coup héroïque des immortels et la tarrasque
s'enfonce dans la terre. Une fois le don fait, les trois dieux
majeurs se retrouvent très affaiblis...
Quatrième vision, la manière dont Namtar a été enfermé... Je ne
vais pas rejoindre mes compagnons... Je veux me nourrir de
souvenirs ! Hurle la voix. Des dévoreurs d'âmes, d'esprits
ou de souvenirs, voilà ce qui m'attend...
Je suis contacté par Ramayana, émergeant d'un miroir. Elle me
propose de devenir matériel. Elle hait Asmodée, un point commun.
Devant un miroir, je me laisse aller lorsqu'elle tend la main. Je
deviens matériel. Le monstre démoniaque qui surgit de l'ombre
s'approche. Il est temps de défendre mes compagnons.
Les autres se retrouvent dans un décor où règne la puissance de
plusieurs dragons d'or... Une alliance massive de dragons de couleur
a massacré pas mal de dragons métalliques mais un dragon parvient à
survivre au milieu de ses frères blessés... Dans les contrées de
Casmaron, il y a une fracture... et une forme apparaît. Une voix
caverneuse dit : « Va et ne me déçoit pas mon fils ! ».
Namtar n'a pas toute sa puissance maîtrisée, il croise l'ancien
dragon d'or lors d'un combat et le dragon d'or se sacrifie pour
enfermer Namtar dans une prison.
Trois formes arrivent sur terre, Gozreh, Sarenrae et Amodée créent
un espèce de temple après le sacrifice du dragon...
Une autre vision du dragon d'or, avant son combat contre Namtar, il
laisse un œuf après avoir écroulé une montagne sur cet œuf... La
montagne s'effrite, une lumière naît, une forme draconique
apparaît, pas forcément un dragon d'or.
Je rends sa liberté à Ramayana après avoir été guidé par elle
vers Mortis et Luna. Elle m'assure qu'elle va maintenir la connexion
qui me rend matériel. Je fonce à nouveau vers mes compagnons, la
bête dévoreuse s'approche, des goules et des squelettes se lèvent.
Impossible de jouer avec le décor, la bête avance intangible.
Je réveille mes compagnons, mais certains sont touchés par les
sorts ou la puissance de la bête, hagards, hébétés... Je
réfléchis vite. Seul, je n'ai aucune chance contre ce monstre et je
n'ai dû ma résistance qu'à ma discipline de paladin. La bête vole
certains souvenirs de mes compagnons. Les miroirs. Je brise un
miroir, la bête se précipite pour se nourrir. J'en casse quatre
autres, pour nous laisser assez de temps pour fuir.
Je protège la fuite de mes compagnons avec Jorus qui a réussi à
résisté en partie à l'hébètement...
Au niveau de l'entrée du Mortis et Luna, Ramayana n'est plus là...
Notre corps astral repart en direction de notre corps...
On aperçoit le corps sans vie d'Awena... Plus loin, on découvre
aussi le corps sans vie de Raïna...
La rakshasa a tué les deux druides... Arthur m'apprend à quel point
la race des Rakshasa est perverse. Le chemin de la bête que j'ai
libérée est logique. Namtar veut détruire les dieux, elle n'aime
pas les dieux, elle a choisi son camp.
On revient à la communauté des druides, Elyn, une druidesse nous
reçoit...
On communie avec la nature pour ramener les défunts... Une belle
cérémonie, avec les esprits et les animaux de la forêt... Je sens
en moi poindre cet appel que j'ai ressenti quand j'étais enfant.
Devrais-je un moment prendre le chemin de la nature ? Pourquoi
pas. Pourquoi pas...
Sigmund confie à la fin de la cérémonie qu'il est à la recherche
d'un élu...
L'élu est déjà créé... répond Dragotha, habitant toujours le
corps d'Elyn. Je fais un marché avec Elyn / Dragotha. Il faudrait
l'aider à prendre un autre corps, un corps discret et sans âme.
Nous pouvons peut-être lui offrir de s'incarner à tour de rôle
dans les membres de notre groupe. Je suggère Rabe, un deux gardes du
corps d'Arthur comme premier occupant. Il comprend l'importance de
l'enjeu et accepte.
Sigmund et Dragotha se mettent d'accord. Sigmund propose de trouver
un corps sans âme et sans esprit, sans doute une sorte de Golem...
Et en échange, Dragotha fera son possible pour nous guider vers
l'élu. Il faudra d'abord qu'on rencontre Véqua. En territoire
orque. Bien sûr. C'est presque une chance qu'ils aient en grande
partie quitté leurs contrées n'est-ce pas.
J'attends également les ordres des grands-maîtres...
Mais de toutes les manières, rien n'est plus urgent que de trouver
le moyen de détruire la tarrasque ou Namtar et pour cela, il faut le
sacrifice de cet élu draconique que seule Véqua l'orque serait à
même de détecter.
On est pas sorti de l'auberge. Et je dirais même du cul de
l'aubergiste...
Bon sang.
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