mercredi 21 mars 2012

Reine noire


Chez les elfes...Les bois, la forêt... Le chant des arbres avec la légère brise...
On commence à avancer en suivant la direction indiquée par Jorus...
Mais il apparaît que nous ne sommes pas aussi doués que les elfes. Piège, simple, mais efficace. En dehors de Sigmund, on se retrouve tous suspendus en l'air par des cordes. Une elfe ranger nommée Tessara nous a capturé... Elle accepte de nous relacher.
Sigmund est ligoté et bailloné après une réflexion sur la reine des elfes, cela ne dure pas longtemps mais assez pour se rendre compte qu'un sentiment de méfiance anime les elfes vis-à-vis des étrangers, ce que je peux parfaitement comprendre. Les humains ne savent pas aussi bien vivre en harmonie avec la forêt.
Je retiens quelques images.
Un demi-elfe fait partie de l'équipée qui nous accompagne.
Les elfes font une prière avant d'égorger les animaux...
Ils savent presque parler aux plantes et sont aussi les rois de la pêche dans la rivière.
Arthur reconnaît le demi-elfe qui nous accompagne. Ce dernier est intéressé par le fait qu'Arthur ait survécu à certains événements en Varisie... Je remercie le ciel d'être paladin. Je ne serais pas ce que je suis l'individu aurait pris un coup de boule.
Il nous parle d'une guilde de commerçants qui avait mis la tête d'Arthur à prix. Il s'appelle Raoul. Il a vexé du monde le Arthur... Héléna... serait morte en Varisie...
Arthur ira discuter finalement avec Raoul... qui me chauffe de plus en plus les oreilles... Je ne sais quelles sont leurs affaires, j'espère qu'elles sont au mieux pour Arthur... Mais je sais que mes compagnons sont ma famille et que je ne supporte pas qu'on fasse du mal à ma famille.
Nous suivons le cours de l'Endowhar... Jorus trouve Lulu le loup brun, un nouveau compagnon animal.
Telendia Dasseril, porteuse actuelle de la couronne verte, est la reine, nous disent nos guides elfes.
En arrivant au niveau de la ville, on remarque un changement dans les attributs des elfes, au port plus noble, plus altier.
Des gardes protègent les portes pendant qu'on attend.
Une patrouille d'elfe vient nous chercher et nous conduit à travers les magnifiques dédales de la cité dans une annexe du palais principal.
Un elfe mâle se tient sur un trône en verre. Il s'appelle Seldon, il est un des conseillers de la Reine. Je refuse de laisser le conseiller remettre le collier à la reine. Un manque d'étiquette sans doute, qui le vexe. Mais j'ai juré à l'ange défunt de remettre la couronne à la bonne personne et je suis méfiant. L'ombre peut avoir gagné partout, même au sein de la couronne elfique.
On est renvoyé vers une auberge. Vins fins, danseuses exotiques, musique incroyable.
Arthur nous confie que Raoul lui a dit que le Chéliax serait rentré en guerre contre l'Andoran... Je sers les dents. Le chaos a commencé son œuvre de destruction.
Raoul est dans le côté obscur du passé d'Arthur... Son commerce de services n'est pas forcément des plus louables...
Sigmund dans l'après-midi reçoit semble-t-il un message galant (il apparaitra plus tard que c'est plus que ça, qu'il a sans doute rencontré en quelque sorte sa mère. Sigmund ne dit pas tout. C'est son choix, il a de lourds bagages qu'il ne veut pas exposer).
Arthur tente de raconter l'histoire de la cité perdue des elfes à une foule peu attentive.
Au retour à l'auberge, des gardes nous disent que la reine daigne nous recevoir...
On arrive dans une salle majestueuse, le conseiller Seldon à genoux devant sa reine. Elle est belle.
Jorus et moi sommes mis sérieusement dans le caca à patienter longtemps. Arthur arrive, puis il est arrêté pour avoir une compagne succube, Sigmund est manquant à l'appel.
Au bout d'un moment les gardes reviennent avec Sigmund inconscient. Raoul emporte Héléna avec lui, à la suite d'un marché passé avec les gardes elfes. C'est lui qui nous a fait arrêter et a fait croire que nous fomentions un complot contre la reine. A la prochaine rencontre, c'est coup de boule.
Arthur nous confie qu'Héléna était la fille de l'intendant de Varisie...
On nous mène à nouveau à la reine, elle a une discussion forte avec son conseiller, Seldon.
Sigmund dans des propos sybillins nous confie qu'il ne faudrait pas que la reine mette la couronne, qu'il faudrait qu'on reparte avec. Que la reine n'est pas capable d'encaisser le pouvoir de l'objet, qu'il serait en quelque sorte piégé.
Je soupçonne une volonté de sa part d'offrir l'objet à sa mère. La tension monte un peu. On a fait tout ce voyage pour remettre la couronne à la reine des elfes, qu'est-ce qui peut prouver que ce n'est pas pour elle ? Oui, il y a un contre-coup, oui. Et alors ? C'est bien son destin, non, de mettre la couronne ?
Je suis plus convaincant que Sigmund, mal m'en prend. Si seulement Sigmund avait parlé avant des voix qu'il a parfois perçues dans le serre-tête et du risque dont il était prévenu...
La reine met le serre-tête, s'effondre. Seldon semble assez content.
Nous sommes ramenés à nos appartements. Les langues se délient un peu.
Arthur confie qu'il a fait partie d'une organisation qui tuait des puissants avec Raoul.
La mère de Sigmund est une délaissée qui a croisé son fils en ville.
Le lendemain, on vient nous chercher... après nous avoir mieux traité. Serveurs, bon traitement.
Sigmund (noir), Jorus (Brun cuivré), Arthur (émeraude), Ariel (Indigo) sont revêtis de leurs couleurs préférés. Pourquoi j'emploie « sont » et pas nous ? Je ne sais. Quelque chose commence à se détacher à l'interieur de moi.
Des servantes s'occupent de nous, massages, bains. De véritables hôtes royaux.
Le soir, nous avons rendez-vous pour dîner avec la reine, pimpants, habillés, maquillés.
Sur la table, la reine nous attend, avec une apparence différente, plus forte au niveau de l'aura, des cheveux noirs libres, détachés. Elle est plus froide, plus déterminée.
Sigmund me suggère de regarder l'aura de la reine, pour voir si le mal ne l'a pas gagnée... La reine possède maintenant une aura du mal...
Elle refuse d'admettre sur le ton de la menace qu'elle était différente avant et avec une sorte de courtoisie glacée teintée de la plus cruelle ironie, elle nous livre la tête de Seldon.
Un peu plus tard, Sigmund nous confie que la couronne lui parlait... en quelque sorte...
Jorus confie qu'il a reçu un message mystique lui disant de s'enfuir avec la couronne.
Bien sûr.
Je fais un rêve où un grand mal me suggère d'aller au roncier pour déclencher un conflit entre la reine des elfes et le roncier. Dans le rêve, la reine finit de raser avec un plaisir certain la nation elfique. Le mal me dit qu'il faut réveiller le roncier pour lutter contre la reine. Je refuse. Plus de compromis. Ma seule satisfaction est qu'Héléna nous ait été enlevé. J'ai traîné aux côtés du mal trop longtemps. Je ne serai plus un agent d'une force du mal pour en servir une autre. Asmodée n'aura plus rien de moi. Plus rien.
Le mal me montre même lorsque je refuse de l'aider l'image de mes compagnons en train de rencontrer un de mes fantômes du passé, ma soeur et Sigmund convaincre cette dernière de les rejoindre. Lorsque je me réveille, mes compagnons ne sont pas dans leur chambre.
Moi, je n'ai plus qu'une idée en tête, tuer la reine. Idée stupide. Enfin pas tant que ça. Je sais qu'on peut ramener à la vie, j'ai l'espoir qu'elle pourrait revenir vierge de la corruption. Mais ce n'est pas une idée réalisable. Je le sais bien.
Je n'ai en fait pas vraiment d'autres choses à faire que prendre bêtement la route vers la vision que j'ai eue. Et encore.
Maître Gal ne donne plus de nouvelles.
Les elfes risquent de suivre leur reine folle un moment avant de se rendre compte à quel point elle est devenue un monstre.
Partout où nous sommes passés, le chaos a gagné.
Partout.
Je ne ferai plus une seule fois le choix de traiter avec le mal.
Plus une seule.
Il ne me reste que la foi. La foi en la bonté des elfes pour qu'ils se rendent compte du chaos qui va les gagner et la foi en ma déesse, pour surmonter cette épreuve même si les manipulations d'Asmodée m'empêchent d'utiliser mes dons de soins sur autre chose que mes camarades...

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