Truneau...
Omidas,un p'tit gros se présente à nous... il est plus ou moins le
chef de ce qui reste de la communauté...
La maladie a touché tout le monde dans le village : femmes,
enfants, vieillards, jeunes, personne n'a été épargné.
Arthur mentionne un seul cas de maladie similaire il y a 1500 ans...
dans la contrée d'Ustalav... à l'époque de la croisade
étincelante. (Taldor contre le tyran qui murmure)... La contrée des
monstres tapis dans la nuit... Il est vrai fait remarquer Arthur que
les orques dans le passé se sont alliés à des morts-vivants...
Bizarre... Je comprends le fait d'être un barbare sans éducation,
uniquement guidé par les besoins de la tribu et de la nature mais je
ne vois rien de naturel dans le fait de vouloir s'allier avec une des
choses les plus contre-nature qui soit...
Un prêtre du changement est passé avant que le mal n'arrive... Bien
sûr, nos soupçons sur cette nouvelle religion ne font que se
confirmer et les débats philosophiques que j'ai avec Sigmund
concernant la nature de l'homme et du mal s'intensifient également.
Je dois avouer que j'aime opposer mon intuition et mon éducation
cléricale à celle de ce libre penseur...
Les orques n'attaquent pas depuis plusieurs semaines... Ils
surveillent le village et lancent moins d'assauts... Eux aussi,
peut-être sont ennuyés par un problème d'épidémie...
Je pars bénir les morts à la fosse commune après avoir assuré les
villageois que je soignerai ceux que je pourrai demain. La demande et
la misère sont grands. Qui choisir ? Pourquoi cette femme
plutôt que cet enfant ? Je réponds que la Déesse guide ma
main. Je soignerai en premier les plus malades songe-je à
l'intérieur de moi.
Bénir les cadavres n'est pas chose facile. Au moins, je ne risque
pas d'attraper une maladie... Mais y a-t-il chose plus terribles que
les cadavres de jeunes gens ou d'enfants ? Je pense un peu à
Iomédée, loin, là-bas, à Absalom, avec mon père. Ce n'est pas
une bonne manière d'élever un enfant que de le confier à d'autres
personnes pour partir en aventure. Mais le souvenir de Iomedae,
Sarenrae et Gozreh doit persister.
Les tribus orques dans le coins sont : la main brisée, les
balafrés, les rashekas... Dans quel clan vit le descendant du
magisterium ?
Dans la nuit, Jaïna et moi vérifions qu'il n'y a que trois tribus
orques, ce qui est bien le cas. J'aime bien m'en remettre à un
ranger pour évoluer à l'extérieur, je songe toujours à prendre un
peu la carrière, mais la prêtrise de Iomedae m'attend tellement que
ce n'est pas si simple...
Avec une sphère d'invisibilité, Arthur et Sigmund ont vu dans la
soirée des gens prier le livre du prêcheur... et il apparaît
qu'ils sont épargnés par la maladie.
Jorus, lui fait un rêve pénétrant... Il voit une femme orque avec
un loup blanc et une humaine... elles portent le symbole de la main
brisée et suivent le loup. L'orquesse a désigné le village de
Truneau comme responsable de la maladie de leur village...
Au matin, Amanda a disparu... Les femmes sont parfois si étonnantes.
Je conseille à Arthur d'essayer de soigner les gens avec ses
capacités, s'il a une partie de l'étincelle de Sarenrae en lui,
alors il représente la guérison. Et il s'avère qu'Arthur peut lui
aussi soigner....
Jorus en aigle va reconnaître les alentours du village après que
bredouille je n'ai pas convaincu les disciples d'abandonner le livre
ou les orques de venir nous parler... Mon essai d'hier soir n'avait
rien donné, pas de raison que ça marche dans la matinée...
Mais je reviens sur les disciples. Je leur dis dans la journée que
je viendrai le soir, surgissant de nulle part et que si leur livre
est mauvais, comme je le soupçonne, je le détruirai. Ils vénèrent
un objet laissé par celui qui a apporté le mal dans leur village.
La route est plus importante que la destination.
Jorus ne rentre toujours pas.
Le soir, Arthur enlève la magie du livre des disciples avec son art.
Consternation dans le rang des fidèles que nous approchons
invisibles. Je les harangue. Oui, je ne suis pas un homme cruel. Je
soignerai les plus malades, même ceux qui ont cru au faux prophète.
Jaïna est partie pendant ce temps essayer de trouver Jorus. Pas de
nouvelles, elle ne rentre pas non plus.
Avec l'aide d'Amanda (retrouvée dans la journée), nous pistons
Jorus et après plusieurs péripéties (Jaïna assommée), nous
arrivons à un village orque...
Une orquesse s'avance vers nous avec un loup blanc... Il y a une
nette tension au niveau des orques qui nous estiment responsables de
leurs maux.
Nous acceptons d'être prisonniers... et de livrer nos armes pour
retrouver notre compagnon.
Nous retrouvons Jorus, il a vu un groupe d'orque avec une chef et son
loup... Il a survolé les orques au mépris des limites de sa
compétence. Il a été attrapé par les orques et le loup a proposé
un défi... Il attend depuis.
Une jeune fille s'approche de notre cage pour nous donner à manger
et nous soigner... Les orques ont un mélange de peur et de respect
pour elle...
Elle croise le loup blanc, un échange, un regard comme s'ils se
comprenaient...
Une petite voix harangue les foules... Celle d'un orque disciple qui
veut nous mettre à mort....
Un orque, un leader, arrête tous les autres, il leur explique que
pour choisir ce qui va nous arriver, nous n'avons qu'à passer
l'épreuve de la valeur...
Nous acceptons de la passer... Jaïna et Amanda resteront en cage,
apparemment, les femmes n'ont pas d'épreuves de ce genre à passer.
Jorus est amené à l'entrée d'une forêt sombre... Il doit ramener
une fleur de Zargata Soufor... Une présence nauséabonde, noire, se
fait sentir au cœur de la forêt...
Il aperçoit une fleur blanche et rouge... Il se prend un coup
sournois, les lianes de l'arbre l'attaquent... C'est une bataille
épique où il se transforme en aigle, puis en humain et enfin en
ours pour essayer de se sortir du piège mortel avec le précieux
trésor. Sa quête n'est pas de tuer l'arbre mais de rapporter la
fleur. Première victoire...
Sigmund est conduit dans une caverne pour affronter Marduk, un dragon
de pierre... La caverne n'a pas d'autres sorties... Elle a l'air
vide au départ... puis les murs se mettent à bouger et apparaît
le dragon...
« Si je ne tue pas, les orques me tueront... » Fait-il au
pauvre Sigmund confronté à un des premiers choix difficiles de sa
vie d'aventurier.
Sigmund se fait mordre et réagit, il abat le dragon de pierre et
revient abattu et blessé... C'est la première fois que je le vois
souffrir comme ça. Il place les dragons au-dessus des hommes et à
l'égal des dieux et en abattre un lui a pas mal coûté...
Mon épreuve a lieu le lendemain matin un peu avant que les premiers
rayons du soleil apparaissent... Je suis amené sans arme par une
troupe d'orque, je joue au gros bras avec l'un d'entre-eux pour
montrer que je ne suis pas un faible. Juste un jeu des mots et du
regard. Tous les orques entonnent Artok... Le sol commence à
trembler au pied des montagnes...
Un cyclope surgit. Un monstre affamé.
Il n'a aucune chance contre moi. Ou du moins contre la technique que
m'a enseigné le monastère... Sans armes, seulement paladin, je
n'aurais pu défaire la créature. Il devient clair lors du combat
que je dois aussi perfectionner cette voie. Elle m'apporte la clarté
et la vivacité. Dévier les coups mortels comme je peux le faire est
un don du ciel, je remercie le maître qui m'a montré sa
technique... Après m'être contenté d'avoir assommé Artok, je
toise l'orque qui m'a traité de femmelette... Le maître mot d'un
diplomate est l'adaptation... Dans leur culture, il faut montrer sa
force, brute et nue... Ainsi est-il même s'il faut pour cela que je
me pose dans un style que n'apprendront jamais les orques...
Arthur affronte un loup sanguinaire... Sale bête. Pas facile pour le
barde habitué à être en arrière ou à l'arc mais la magie de
notre compagnon semble dépasser certaines frontières, il parvient à
se défaire de la bête en s'en faisant un allié pour quelques
jours...
Une fois notre valeur montrée, je demande à voir le devin...
Zagera.
Nous avons gagné nos lettres de noblesse, prouvé notre valeur...
Bien sûr qu'on peut...
Nous pénétrons une autre hutte, le loup blanc siège sur un
monticule de peaux, avec la jeune fille à ses côtés...
J'entends mes compagnons faire des suppositions sur les possibles
transferts d'esprit entre l'orque, la jeune fille et le loup ou la
possible réincarnation d'un membre du magisterium dans une de ces
trois personnes...
Je ne suis pas du genre à chercher à réfléchir à ça. J'ai
intention d'aborder le problème franchement et qui veut en face
cacher certaines choses est libre de le faire tant qu'on peut essayer
d'obtenir notre information...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire