samedi 24 janvier 2015

La colère des justes, 1

Premières notes d'Oberon Frères-des-fées, paladin de la famille Frères-des-fées, une famille de noble commerçant dans les plantes, le bois, les arts et les objets féériques.

Bon.
Moi, je reste réaliste.
Je ne suis pas un poète. J'aurais aimé être inspiré par Shellyn. Mais non. Depuis que je suis tout petit, c'est Iomedae qui m'a choisi.
Mon frère aîné avait été choisi par Sarenrae, il est mort à la croisade.
Ma mère qui a du sang Aasimar, elle est prêtresse de Shellyn. J'espère que je vais pouvoir la revoir.
Mon père est noble et guerrier de son état. Il a quelques gouttes de sang elfe qui viennent de l'origine familiale de ma famille, les frères des fées.
Ma sœur jumelle, oui, j'en ai une, a aussi été choisie par Shellyn, mais donne plutôt dans l'art du barde.
Mon petit frère, car j'en ai un, bien sûr, suit la voie de ma mère.
Tout allait bien.
Et puis la fête annuelle, il y a quelques heures, tout le monde réuni. Et des démons qui attaquent et le dragon d'argent protecteur de la ville tué par un seigneur Balor.
Et moi qui chute, chute.
Qui ne chute pas tout seul.
J'ai été sauvé, avant que le dragon ne meure, par ce dernier. Moi et huit autre personnes.
Perdus dans les profondeurs d'une faille qui s'est refermée sur nous, peut-être dans le territoire des « taupes » ou des « fossiers », ces enfants rejetés d'une croisade, nous avons décidé de remonter le chemin, de nous sortir de là.
Deux de mes compagnons sont très martiaux, ils forment un couple de combat : une sorte de roublard elfe et une barbare demi-ork. Ils ont occis plusieurs animaux hostiles.
Un autre est érudit et sans doute ensorceleur, un demi-elfe. C'est a priori mon préféré.
Une barde tiefeline me fait penser à Iara, de la famille SongeSauvage, avec qui j'ai une relation que ma famille n'approuve pas.
Un prêtre nain de Cayden Cailéan fera sans doute un bon compagnon.
La femme d'une femme capitaine du Guêt, est aussi présente. Elle est accusée par Gwern d'être une voleuse. Jolie fille, blessée à la jambe.
Il y a aussi le seigneur Gwern, disciple d'Abadar, financeur de la croisade, accusé par un elfe mage de commercer avec les démons. Je m'en méfie un peu, il est hautain, mais en même temps, on ne peut pas demander à tous les nobles de se mélanger avec le peuple, ce n'est pas dans leur nature.
Et enfin, on a un elfe magicien, aveugle pour l'instant, qui a colporté pas mal de rumeurs sur le commerce de familles nobles avec des démons. Il n'est pas très à l'aise, perdu dans les profondeurs.
Après que mes compagnons aventuriers aient tué un mort-vivant nain ayant renié son dieu avant de mourir, j'ai décidé de rester quelques instants dans le temple du nain pour le reconsacrer à Torag, avec l'aide de ma Déesse. Je leur ai demandé de laisser des signes pour moi. J'ai préféré qu'ils repartent avec le noble, le magicien et l'éventuelle voleuse. Je ne doute pas qu'ils seront plus en sécurité avec le très meurtrier duo formé par l'elfe roublard et la demi-ork barbare.
Je sais. Je sais qu'on ne doit pas désigner des gens par leur race.
Personnellement, d'ailleurs, je ne me suis jamais désigné en tant qu'aasimar. Quelques gouttes de sang céleste qui m'ont donné ces cheveux blancs et la capacité de lancer le sort lumière ne me différencient pas d'un humain.
Mais voilà. Pour résumer, c'est plus pratique. Et comme je n'emploie pour l'instant aucun des prénoms ou nom de chacun en dehors de Gwern, de part son statut de noble, ça m'arrange aussi.
Bref.
Jour un : dans le caca, des animaux massacrés, un temple à reconsacrer, des traces d'un habitant des profondeurs avec une broche trouvée qui représente une chauve-souris sur un champignon.
Je ne peux qu'espérer que tous les membres de ma famille et de celle de Iara SongeSauvage soient vivants.

Maintenant, avec un balor au cœur de la cité et la mort du plus noble de nos gardiens, un doute est permis. Mais je garde espoir. Je n'ai pas d'autre choix.

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